Alors que les actes de violence se multiplient ces dernières semaines, Brice Hortefeux s’est félicité au micro d'Europe 1 de la « baisse spectaculaire de la délinquance » avant de fustiger la gauche, selon lui responsable de l'augmentation de la délinquance, là où on la constate.
Brice Hortefeux craindrait-il d'essuyer une avalanche de critiques suite aux nombreux actes de délinquance qui ont défrayé la chronique ces dernières semaines ? Invité d'Europe 1, le ministre de l'Intérieur semble avoir opté pour l'auto persuasion : « Dans le combat que nous menons pour lutter contre la délinquance, nous obtenons des résultats et parfois même des résultats spectaculaires ».
Convaincu d'avoir fait baisser les chiffres de l'insécurité malgré le meurtre de l'A13, les tirs à balles réelles sur des policiers à Grenoble, ou encore l'attaque d'un commissariat à la hache à Saint-Aignan, le ministre a tout juste concédé un « point noir: ce sont les violences aux personnes », mais se dédouane immédiatement en précisant qu'il ne s'agit pas là « d'un phénomène national ».
Nous voilà rassurés, si ce n'est pas un phénomène national, comment un ministre français pourrait bien changer les choses à lui tout seul?
Usant de formules choc comme : « L'intolérable ne doit pas être toléré », Hortefeux, droit dans ses bottes, a tenté de renvoyer une image de fermeté quelques jours après la déclaration du porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui jugeait le gouvernement « débordé par l'insécurité ».
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