« Le Pacte écologique a suscité une adhésion que personne ne peut décevoir » Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, 31 janvier 2007, Pacte écologique.
Ce que prévoit le Grenelle 2 :
- développer les transports collectifs urbains ;
- rendre les communautés de communes compétentes pour assurer un service de vélos en libre-service ;
- développer les péages sans arrêt sur les autoroutes ;
- moduler les tarifs des péages en fonction des performances environnementales des poids-lourds ;
- développer les véhicules hybrides pour les collectivités locales, les habitations et les lieux de travail ;
- expérimenter le péage urbain pour les agglomérations volontaires de plus de 300 000 habitants.
Ce qui a disparu entre les Grenelles 1 et 2 :
- développer les autoroutes de la mer et les autoroutes ferroviaires vers l’Espagne, le Portugal et l’Italie ;
- mise en place dés 2011 d’une éco-taxe sur les poids-lourds ;
- faire évoluer la part modale du non-routier et non-aérien de 14% à 25% à l’échéance 2022 ;
- augmenter à 25% la part modale du fret non-routier et non-aérien d’ici 2012 ;
- améliorer la desserte ferroviaire et fluviale des ports ;
- restaurer, moderniser et étendre le réseau fluvial, notamment par la construction du canal Seine-Nord Europe ;
- rénovation des réseaux RATP et SNCF francilien.
Ici encore, il est à regretter que le Gouvernement ne légifère pas de manière concrète, pour inciter réellement à de nouvelles pratiques environnementales. La « taxe pour les avions sur les lignes intérieures lorsque existe une alternative ferroviaire de même qualité » a par exemple totalement disparue.
L’Etat préfère se lancer dans des chantiers longs et coûteux, plutôt que restructurer le fonctionnement de la SNCF. Ce qui freine bien souvent le consommateur, c’est le coût du billet de train alors que la SNCF réalise une marge de 25% sur le TGV. En investissant sur les lignes locales, l’Etat dépenserait moins et inciterait réellement à l’utilisation du train.
Le secteur des Transports étant l’un des plus gros producteurs de Gaz à Effet de Serre (GES), il devient urgent d’accompagner réellement la transition verte en particulier par l’incitation au ferroviaire, aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises. En limitant le saupoudrage et en recentrant les dépenses sur les lignes locales plutôt que les lignes grande vitesse, l’Etat éviterait des pertes d’argent, tout en permettant un changement de comportement des français sans surcoût pour leur portefeuille.
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