L’Assemblée nationale a examiné à partir du 15 février pour avis l’avant-projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT).
Mais derrière la « rupture majeure » annoncée par le gouvernement, les parties prenantes au Grenelle environnement dénoncent l’absence de mesures concrètes.
C’est mardi que s’est ouvert devant l’Assemblée nationale le débat sur le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT).
Le document qui vise à définir la politique de la France en matière d’infrastructures de transport pour les 20 à 30 années à venir promet « un changement drastique de stratégie », privilégiant « le développement des modes de transport alternatifs à la route ».
Première priorité : le ferroviaire, qui devrait drainer à lui seul plus de la moitié des 170 milliards d’euros d’investissement prévus. Au programme : la construction de près de 4000 km de lignes supplémentaires parallèlement à la modernisation et à l’optimisation des infrastructures existantes.
Viennent ensuite les transports collectifs urbains, et en particuliers les projets de transports en commun en site propre qui raflent près d’un tiers de la mise.
Le renouveau du transport fluvial devrait également être l’un des grands axes du SNIT avec 370 km de voies d’eau à grand gabarit inscrites au projet dont le futur Canal Seine Nord Europe.
Reste la route, pour laquelle le gouvernement, prudent, « ne prévoit pas d’augmentation de la capacité globale du réseau », les projets proposés répondant uniquement à « des exigences de sécurité », des « préoccupations de désenclavement et d’équité territoriale », et « d’effacement de quelques points de sérieuse congestion du trafic »…
Améliorer les infrastructures plutôt que d’en développer de nouvelles
Les objectifs du Grenelle « inatteignables »
Les élus appelés à faire preuve de responsabilité
A lire dans son intégralité et son contexte (le journal du développement durable : johannes Braun)
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