« Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, et le secrétaire d'Etat au Commerce, demandent aux industriels et aux distributeurs qui négocient les prix alimentaires de veiller à ce que les hausses de prix soient « justes et contrôlées ». Le gouvernement sanctionnera les abus [ ?].
"Les hausses des prix alimentaires doivent être justes et contrôlées."»
La formule de Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, résume bien l'esprit de la réunion qu'il a tenue, hier, pour tenter d'apaiser les relations entre producteurs, industriels et distributeurs sur les prix de l'alimentation.
Pas question de profiter de l'instabilité des matières premières agricoles pour tout augmenter.
Même si le blé flambe, il n'entre toujours que pour 5 % dans le prix de la baguette. En revanche, la hausse des céréales peut avoir une incidence considérable, 70 % selon le ministre, sur le coût de production des volailles ou du porc.
Distributeurs et industriels doivent en tenir compte. Ils en ont convenu et le caractère inéluctable d'une hausse des prix de la viande, y compris bovine, semble acquis.
Pour les produits transformés, une autre réunion sera organisée début mars, à la fin des négociations commerciales qui opposent actuellement les enseignes et leurs fournisseurs. Mais, dans « L'Expansion », Lars Olofsson, directeur général de Carrefour, évoquait déjà il y a quelques jours, une hausse de 2 %.... »
A lire dans son intégralité et son contexte (lesechos.fr/marie-josée cougard/philippe bertrand/laurence boisseau)
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