Conséquence de la crise, l’extrême droite se renforce dans la plupart des pays européens. Les analyses indiquent en effet que c’est moins la xénophobie qui oriente le vote que les difficultés économiques et les politiques d’austérité mises en place.
Les partis extrémistes profitent de la situation pour tenter de s’implanter dans le paysage politique des pays européens.
Dans 6 pays du vieux continent, en Norvège, Autriche, Hongrie, Danemark, Suisse et France, l’extrême droite dépasse les 15% de suffrage. Du patriotisme, à la xénophobie en passant par l’antisémitisme…, les partis de l’extrême droite sont différents mais regroupent parfois plusieurs courants.
Leurs discours populistes abordent les questions de préférence économique, de protectionnisme qui plaisent en temps de crise. En Hongrie et en Autriche, l’extrême droite stigmatise les Roms ou aux juifs. La population de ces pays a oublié l’histoire. Aurait-elle la mémoire courte.
En France, après un quinquennat pendant lequel les dirigeants n’ont cessé de monter les gens les uns contre les autres, à rechercher des boucs émissaire pour cacher leur propre échec, l’heure est au rassemblement et à l’apaisement. Seuls remèdes contre la montée de la haine prônée par l’extrême droite. (cf article du Nouvel observateur)
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