Le président de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, François Brottes (PS), a estimé jeudi que "l'inconséquence et la confusion" des "décisions du gouvernement précédent" étaient à l'origine de l'annulation des tarifs 2009/2010 de l'électricité.
Le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté pris par le gouvernement de François Fillon sur les tarifs réglementés de l'électricité pour la période 2009-2010, ce qui obligera l'actuel gouvernement à prendre un arrêté dans les trois mois pour modifier les tarifs invalidés.
Prenant acte que la ministre de l'Ecologie Delphine Batho s'est engagée à "protéger les intérêts des consommateurs", François Brottes souligne dans un communiqué que les conséquences de l'arrêt du Conseil d'Etat, annoncé mercredi, "ne seront pas négligeables".
Il faudra "recalculer les factures de millions d'usagers sur l'ensemble de la période d'août 2009 à août 2010", "tenir compte de possibles rattrapages pour certaines catégories de consommateurs" et "regarder comment cette décision impacte toutes les décisions tarifaires suivantes", énumère-t-il.
"Mais une fois de plus, le gouvernement de Jean Marc Ayrault doit prendre des mesures pour gérer l'inconséquence et la confusion des décisions prises par le gouvernement précédent", écrit le député de l'Isère.
"Une fois de plus, l'opposition d'aujourd'hui, plutôt que de faire preuve d'une attitude caricaturale dans le débat sur la transition énergétique, l'extension des bénéficiaires des tarifs sociaux et l'instauration d'un bonus-malus, devrait songer à réviser d'un peu plus près les jolies notions de sobriété et d'humilité", conclut-il.
Source : Afp
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