Répliquant aux cris des élus de droite alors qu’il répondait à une question d’un député socialiste, Philippe Martin, sur la compétitivité, Jean-Marc Ayrault a frappé fort dès le début de la séance de Questions au gouvernement et provoqué le départ d’élus UMP de l'hémicycle.
Accusés par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault de "vouloir l’échec de la France", les Députés de droite ont manifesté brièvement leur mécontentement lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Ainsi, François Copé s’est levé, outré …et déclarait que l’opposition était "insultée". Son geste provoqua un comportement identique de ses collègues UMP qui imitaient le candidat au poste suprême du parti UMP quand certains ne bougeaient pas.
Le secrétaire national de l’UMP, Jean-François Copé (oubliant la politique menée depuis dix ans), n’hésitait pas non « sans honte » à expliquer que « non content du "matraquage fiscal" et de l’enterrement du rapport Gallois, Jean-Marc Ayrault "ose insulter l’opposition", à qui "il ne donne aucun droit" et qu’il "ne consulte jamais". "Ce niveau d’injures commande qu’à un moment il faille dire stop", a-t-il dit.
Ce brouhaha ne dura que quelques minutes. D'ailleurs, moins de dix minutes plus tard, les bancs UMP étaient de nouveau bien garnis.
"La droite se drape dans sa dignité outragée dans un jeu de rôle qui ressemble beaucoup à du théâtre", a commenté le député écologiste Noël Mamère qui posait la question suivante, sur les OGM, au gouvernement.
Jean Marc Ayrault a ensuite évoqué le rapport Gallois qui sera déposé le 5 novembre. "Le lendemain le Conseil des ministres sera réuni en séminaire. Les premières décisions, les premières orientations, le lancement de la stratégie de la conquête de la compétitivité, c’est-à-dire pour la bataille contre le chômage et pour l’emploi, seront lancées. Même si ça vous gène, nous le ferons pour la France". Les Députés de droite aurait peut-être du attendre la fin de l’intervention du 1er Ministre.
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