Le projet de loi de finances (PLF) pour 2013 a été présenté en Conseil des ministres. Il se base sur une hypothèse de croissance réaliste de 0 ,8% en 2013. L’objectif de déficit public est maintenu à 3% du PIB l’année prochaine. Notre budget est au service d’un projet et des engagements pris vis-à-vis des Français. Les efforts programmés sont nécessaires au redressement de nos comptes publics. Ces efforts sont justes, équilibrés et partagés. Ils contribueront au redressement économique et social de la France. « Ce projet de budget est porteur de redressement, de rétablissement de nos comptes et de retour à la croissance. » (PR, 28/09/2012) Ce budget, c’est plus de justice fiscale, une protection du pouvoir d’achat des moins aisés. C’est un alignement de la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail, un rééquilibrage des taux d’imposition entre grandes entreprises et PME, un soutien à l’investissement. C’est un budget au service des priorités plébiscitées par les Français. La jeunesse, au travers des moyens importants mis en place pour l’enseignement et pour le soutien à l’emploi des jeunes. La sécurité et la justice, conformément aux engagements présidentiels. Le logement aussi, et l’emploi naturellement, au coeur de tout. « Ces priorités sont les conditions pour une vie meilleure » (PR, 28/09/2012). Ce budget est un budget de redressement, un budget de combat, au service de l’avenir.
Les réformes proposées dans le cadre du PLF ne touchent que les 10% de Français les plus aisés, et ne touchent pas les autres 90%.L'impôt total versé par les 1% des ménages les plus aisés augmentera de plus de 2,8 Mds euros soit près de 80% du rendement total de la réforme de l'impôt sur le revenu. Les choses sont très claires, la plupart des mesures ne touchent que les Français les plus aisés : la nouvelle tranche d’imposition à 45% au-delà de 150 000 € par part, la baisse du plafond du quotient familial qui impactera les ménages au-delà de 6 SMIC (pour deux enfants), la soumission au barème progressif de l'IRPP des revenus des dividendes et plus-values mobilières (favorable à pour tous ceux imposés jusqu’au taux marginal de 14%), la création de la contribution exceptionnelle de 75% au-delà d’un million d’euros de revenus, et le plafonnement des niches fiscales à 10 000 euros (ne pénalisant que ceux payant au moins 10000€ d’impôt hors niches). La non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, qui n’est pas une décision nouvelle, a été neutralisée pour 7 millions de foyers. Elle aura un effet limité pour 15 millions de foyers. L’instauration d’une décote, qui n’existait pas auparavant, permettra aux 20 millions de foyers qui ne payaient pas d’IR de continuer à ne pas en payer. Grâce à cette décote, sur les 17 millions de foyers imposables, 2 millions ne verront pas leur impôt augmenter, 4 millions auront une augmentation très réduite et 11 millions seront touchés par l’effet de la non-indexation.
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