Le Ministre s’attend à ce que le déficit français de 2012 soit conforme à l’objectif fixé de 4,5% du PIB, au regard des recettes déjà enregistrées de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu, dans une interview au journal Les Echos à paraître vendredi.
"J’ai toutes les raisons de penser que le déficit public sera bien ramené à 4,5% de PIB, à quelques aléas près, tels que la manière dont sera pris en compte par Eurostat le soutien" à la banque Dexia, affirme le ministre.
"Les recettes d’impôt sur les sociétés enregistrées en fin d’année sont conformes à la dernière prévision et même un peu meilleures, à savoir 40,3 milliards d’euros sur l’année", explique-t-il.
Il en va de même pour l’impôt sur le revenu, "dont le rendement sera de 59 milliards d’euros", ajoute-t-il.
Tout en admettant qu’il ne dispose pas encore des derniers chiffres des rentrées de TVA, "plus sensibles à la conjoncture", le ministre se déclare confiant et rappelle que "les dépenses ont bel et bien été contenues" l’année dernière.
"Je rappelle que, sans notre action depuis mai, le déficit aurait été supérieur à 5% de PIB", souligne-t-il, avant de confirmer également son intention de réduire le déficit à 3% du PIB cette année.
"La France doit poursuivre sans faillir son effort de réduction du déficit", annonce-t-il. "Je l’affirme parce que la question de notre crédibilité est essentielle, si nous voulons améliorer la croissance, créer des emplois, favoriser la justice sociale", ajoute-t-il.
Pierre Moscovici a également confirmé sa prévision de croissance de 0,8% en 2013 : "Je ne la modifie pas. Nous nous adapterons si cela est nécessaire, en fonction de l’évolution de la conjoncture, nous ne biaiserons pas avec les faits", assure-t-il
Interrogé sur la censure par le Conseil constitutionnel de l’impôt à 75% sur la tranche de revenus supérieurs à un million d’euros, contenu dans le projet de loi de finances 2013, Pierre Moscovici confirme également qu’il y aura "un réaménagement de cette contribution" pour demander "un effort exceptionnel (…) aux plus riches".
Mais "il n’est pas question de s’exposer à une nouvelle censure", admet-il.
A propos du Livret A, dont le taux, actuellement 2,25%, pourrait est réduit le 1er février du fait de la baisse de l’inflation, le ministre affirme que les "Français comprendraient mal qu’il y ait une baisse trop importante du taux".
Source : LCP
pourquoi ne pas envisager d imposer tous les contribuables d une augmentation de x% de leur imposition salariale ?
ex:10% d augmentation.
200,00 passerait 220,00
2000,00 2200,00
20.000,00 22.000
est-ce possible?
est-ce injuste ?
Rédigé par : Lequeux | 02 mars 2013 à 09:43