GRECE – Le président de la République s’est rendu en Grèce mardi 19 février, à l’invitation du Premier ministre M. Antonis Samaras. A cette occasion, il s’est aussi entretenu avec le président de la République, M. Karolos Papoulias. Le président a souligné que le sens de sa visite est « d’apporter le soutien de la France pour que la Grèce réussisse et pour que l'Europe avance avec elle ». Les sacrifices demandés à la population grecque ont été plus douloureux qu'ailleurs. Avant cette visite, le président a rappelé l’importance des mesures de soutien à la croissance : « Je refuse une Europe qui condamnerait les pays à une austérité sans fin ».
MALI - Lors de la réunion du Conseil Affaires étrangères de l’UE, les 27 ont fait part d’un très fort soutien à l’action de la France au Mali. Cette réunion a permis le lancement effectif de la mission de l’UE de formation des troupes maliennes, d’en préciser le calendrier et d’insister sur la nécessité parallèlement du dialogue politique et de la réconciliation nationale au Mali. Alors que la France et l’UE ont annoncé la reprise de l’aide au développement au Mali, P.Canfin était sur place les 18 et 19 février afin de faire un point opérationnel sur l’ensemble des besoins d’urgence et de plus long terme pour le développement au Mali. Dans la perspective de la conférence des donateurs pour le développement du Mali, co-organisée par l’Union européenne et la France et qui aura lieu dans les prochaines semaines à Bruxelles, ce déplacement a permis également de contribuer à la mise en place, en coordination avec les autorités maliennes, d’un plan d’action pour le développement. Par ailleurs, la situation sécuritaire au Mali impose toujours à chacun la plus grande prudence. Les autorités françaises ont demandé aux journalistes de faire preuve de la plus extrême vigilance afin de ne pas mettre en péril, non seulement leur propre sécurité, mais également la sécurité de ceux qui se porteraient à leur aide.
SYRIE – Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont exprimé un fort soutien à l’initiative du président de la coalition nationale syrienne pour ouvrir un dialogue avec certains éléments du régime syrien. La question de l’embargo sera revue dans trois mois, en attendant les règles de cet embargo ont été amendées pour faciliter l’assistance technique et la protection des populations. L. Fabius a souligné que ces décisions correspondent aux positions de la France qui a notamment soutenu le président Al-Kathib et la coalition nationale syrienne dans cette initiative.
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