Le président de la République a célébré la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, le vendredi 10 mai, lors d’une cérémonie de commémoration organisée au Jardin du Luxembourg. Depuis 2006, chaque 10 mai, est organisée une cérémonie pour que ne soit oublié ce que fut la tragédie de l’esclavage et du combat pour son abolition.
De nombreuses personnes sont encore victimes de la traite et victimes des pires formes d'exploitation, partout dans le monde. C’est pourquoi la France est particulièrement engagée dans la lutte contre ces formes modernes de l'esclavage. Elle appelle notamment à la ratification universelle du protocole additionnel à la convention de Palerme qu'elle a signé en 2000 et ratifié en 2002. Cet accord international vise à prévenir, réprimer et punir la traite des êtres humains et à mettre en oeuvre des instruments visant à lutter contre ces crimes.
La France soutient l'initiative globale pour lutter contre la traite des êtres humains qui regroupe et coordonne les actions des organisations internationales ainsi que le plan d'action mondial des Nations unies contre la traite, lancé en 2010 et qui a créé un fonds pour l'assistance aux victimes. La France est également partie aux différentes conventions de l'Organisation internationale du travail sur le travail forcé et à la convention internationale des droits de l'enfant, dont l'un des protocoles concerne la traite des enfants.
Se référant au message d’Aimé Césaire, le président de la République a rappelé l’impossible réparation. « Elle (l’Histoire) ne peut faire l’objet de transactions au terme d’une comptabilité qui serait en tous points impossible à établir. Le seul choix possible, c’est celui de la mémoire, et c’est la vigilance, et c’est la transmission » a rappelé le président de la République.
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