Le sentiment de fatalisme, de résignation, de démobilisation, il faut le combattre

« Malgré toutes les difficultés, la récession qui nous a saisis depuis maintenant 6 mois, [l'objectif] reste de faire l'inversion de la courbe du chômage. » Le gouvernement n’est « pas dans un concours de pronostics, [il] ne fai[t] pas un pari sur l'avenir […] il fai[t] une politique qui doit à la fin de l'année 2013 inverser la courbe du chômage et après, en 2014 continuer à réduire le chômage » (PR, 29/05/13). Certes, les prévisions de l'OCDE quant à l’évolution du chômage « ne sont pas bons mais [ils] vont quand même dans le sens du gouvernement parce qu'ils montrent que l'inversion de la courbe du chômage est possible, qu'elle sera difficile mais qu'elle est atteignable ». « Entre les emplois d'avenir et les contrats aidés, on peut considérer que d'ici à la fin de l'année, on a plusieurs centaines de milliers d'emplois à mettre à disposition des chômeurs ». Avant de réunir un nouveau « séminaire emploi » avec « des acteurs publics et privés de l'emploi » et de partir en déplacement sur ce thème dans l'Aveyron et le Tarn, le président de la république a conclu le Conseil des ministres « en commentant le scepticisme qui peut entourer un certain nombre de prévisions : ce sentiment de fatalisme, de résignation, de démobilisation, il faut le combattre » (N. Vallaud-Belkacem, 29/05/13).