MISE EN PLACE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’OPÉRATIONS DE RENOUVELLEMENT URBAIN
Le nombre de quartiers ciblés par la politique de la ville va passer de 2 500 à environ 1 500 en métropole et dans les Outre-Mer pour concentrer les moyens là où les besoins sont les plus criants.
La loi de programmation pour la ville prévoit, dès 2014, 5 milliards d’euros de subventions pour l’engagement de nouveaux projets de renouvellement urbain pour transformer le cadre de vie des habitants des quartiers de la politique de la ville
ACTIONS DE COHÉSION SOCIALE EN LIEN AVEC LES COLLECTIVITÉS ET LES ASSOCIATIONS
La loi de programmation pour la Ville et la cohésion urbaine a été votée en février 2014. Les nouveaux contrats de ville 2014-2020 mobiliseront tous les acteurs pour rétablir l’égalité républicaine dans les quartiers, et lutter contre la ségrégation urbaine en agissant à l’échelle de l’agglomération. Ces contrats mobiliseront mieux toutes les politiques de l’État (emploi, santé, culture, etc.) et des collectivités locales partenaires. Les moyens de l’État dédiés aux associations de quartiers ont été sanctuarisés. La politique de la ville sera co-construite avec et par les habitants via des conseils citoyens.
MAINTIEN DES SERVICES PUBLICS DANS LES BANLIEUES
Le Comité interministériel des Villes du 19 février 2013 a acté un renforcement de la présence et de l’offre de services publics. Chaque ministère s’est engagé à se mobiliser pour assurer un droit commun renforcé dans les quartiers. Les quartiers sont donc désormais mieux pris en compte dans les politiques de droit commun : en témoignent la réforme de l’éducation prioritaire, l’attribution de 15 000 emplois d’avenir en 2013 ou la mise en place de 79 Zones de Sécurité Prioritaire sur 80, avec un effort de prévention et une nouvelle relation police-population. 20 % des bénéficiaires des emplois d’avenir et des volontaires du service civique proviennent des quartiers ciblés par la politique de la ville, qui rassemblent 12 % de la jeunesse de France. Les moyens de Pôle emploi ont été renforcés, avec notamment 400 nouveaux agents en CDI affectés aux agences les plus concernées par la politique de la ville et une adaptation des services de Pôle emploi aux besoins de ces quartiers. Le développement des maisons et des centres de santé y sera encouragé.
AUGMENTATION DES MOYENS, NOTAMMENT SCOLAIRES, DANS LES ZONES QUI EN ONT LE PLUS BESOIN
Les quartiers populaires seront les premiers bénéficiaires de la scolarisation à 2 ans et de l’initiative « plus de maîtres que de classes ». 10 000 nouveaux postes d’enseignants y seront consacrés sur le quinquennat. 40 % des postes pour la scolarisation des 2-3 ans sont attribués aux quartiers populaires.
RETOUR À UNE PRÉSENCE RÉGULIÈRE DES SERVICES DE POLICE AU CONTACT DES HABITANTS
Entre 480 et 500 postes de policiers et de gendarmes sont créés chaque année, afin de garantir l’affectation suffisante de personnels dans les missions de paix publique. Ils sont prioritairement affectés dans 80 Zones de Sécurité Prioritaires afin de répondre aux besoins de leurs habitants, fortement exposés aux actes de délinquance. Avec le développement de l’usage des réseaux sociaux, la généralisation de la pré-plainte en ligne, l’accès direct par tous les citoyens aux inspections générales de la police et de la gendarmerie nationales ainsi que l’enrichissement des modules de formation sur les enjeux de la relation police-population, les efforts quantitatifs de l’État se combinent avec une réflexion sur l’amélioration qualitative du service public de sécurité de proximité.
Commentaires