Mise en œuvre d’une nouvelle sécurité de proximité assurée par la police dans les quartiers et la gendarmerie dans les territoires ruraux
Parallèlement au renforcement des moyens, les méthodes de travail sont profondément renouvelées pour répondre aux besoins de sécurité des Français. Le plan anti-cambriolages mis en oeuvre depuis la fin 2013 a notamment permis de freiner significativement la hausse de ces faits particulièrement traumatisants pour nos concitoyens. Le nombre de cambriolages a fortement diminué en 2014 après une stabilisation en 2013. L’objectif général est d’adapter en permanence les moyens et modes de fonctionnement à l’évolution des phénomènes.
Création de zones de sécurité prioritaires où seront concentrés davantage de moyens
Une troisième vague de création de Zones de Sécurité Prioritaire a porté leur nombre total à 80 dont 4 dans les Outre-Mer. Créées dans des zones confrontées à des difficultés structurelles, les ZSP ont pour objectif de mettre en oeuvre une nouvelle méthode de travail pour lutter contre la délinquance. Il s’agit de renforcer le partenariat et la coordination entre l’ensemble des forces de sécurité, l’autorité judiciaire, les collectivités territoriales et les acteurs des territoires concernés (bailleurs, transporteurs, associations, etc.). Les bilans d’étape font apparaître un net recul de la délinquance. À titre d’exemple, et grâce à l’approche globale qui a été retenue, la mise en place de la ZSP à Marseille a permis 2 329 interpellations dont 250 écrous pour trafic, soit 4 fois plus que l’année précédente.
Création de 1 000 postes supplémentaires par an au sein de la police, la justice et la gendarmerie
Le gouvernement a mis fin à la diminution des effectifs des services de sécurité intérieure et crée, chaque année, environ 480 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires, et 520 pour la justice. La priorité accordée à la sécurité, et dont ces créations de postes témoignent, a permis d’obtenir de premiers résultats. En matière de lutte contre la drogue, 12 000 trafiquants ont ainsi été mis en cause en 2013, soit 900 de plus qu’en 2012. Avec 52 faits, les règlements de compte ont connu une baisse de 17 % en 2013, contre une hausse de 10 % en 2012 et de 33 % en 2011.
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