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19 mai 2015

Commentaires

Klaus Jöken

Monsieur le Député,
La nouvelle réforme du collège prévoit la suppression des classes bilingues. Cette mesure signifie une grave réduction de l'enseignement de l'allemand, on peut même parler de marginalisation.
Les grandes entreprises françaises du CAC 40 ne comprennent pas cette décision : en effet elles perdent déjà de nombreuses possibilités d'exportation tout simplement parce qu'elles n trouvent pas suffisamment d'employés parlant allemand.
De la même facon, des entreprises allemandes offrent des milliers d'emplois en France qui, pour les mêmes raisons, ne peuvent pas être pourvus.
La fait que dans cette situation, l'enseignement de l'allemand ne soit pas encouragé, mais au contraire quasiment supprimé a été critiqué entre autres par les responsables des entreprises BASF (Xavier Susterac, chef de BASF en France) et BOSCH (Guy Maugis, chef de BOSCH en France).
Il faut savoir que justement l'entreprise BOSCH a, grâce à sa fondation, activement soutenu l'enseignement de l'allemand en France ainsi que l'amitié franco-allemand. Ce qui explique la déception de BOSCH à l'annonce de la supression des classes bilingues. Dans un article, paru le 1. mai 2015 dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'entreprise BOSCH exprimait ses doutes quant à son engagement industrielle en France.
Il n'est pas nécessaire d'expliquer ce qu'un désengagement de BOSCH signifierait pour Yzeure et Moulins.
C'est pourquoi je suis certain que vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir afin de conserver les classes bilingues et européennes au collège.
Avec mes cordiales salutations
Klaus Jöken

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