La loi sur l’égalité réelle entre femmes et hommes fêtait son premier anniversaire hier mardi. Elle va concerner les ordres professionnels et les autorités administratives.
La loi « pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes » fête son premier anniversaire ce mardi comporte en tout cas un certain nombre de mesures pour faire progresser la parité dans toutes les sphères de la société. L’attention lors de sa discussion s’était plus particulièrement concentrée sur la réforme du congé parental ou l’accélération de la féminisation des conseils d’administration des entreprises privées.
Mais elle comportait un autre volet touchant les acteurs publics qui vient de se concrétiser. Vendredi dernier, le Conseil des ministres a examiné trois ordonnances « relatives à l’égal accès des femmes et des hommes », qui vont bousculer les pratiques en imposant une présence féminine minimale au sein des autorités administratives indépendantes, des conseils d’administration des mutuelles et des ordres professionnels.
Deux exemples en disent long sur la situation actuelle chez ces derniers
Du côté des autorités administratives indépendantes, la parité va aussi s’imposer. La règle sera désormais, pour chacune des dix-neuf citées, « que l’écart maximal entre le nombre de femmes et d’hommes au sein des membres titulaires du ou des collèges de l’autorité ne soit pas supérieur à un ». Pour la Haute autorité de la santé ou l’Agence française de lutte contre le dopage, ce sera un sacré bouleversement : aucune femme n’y siège actuellement. Rares sont les structures qui ne seront pas impactées par cette nouvelle règle, comme le Défenseur des droits ou le Conseil supérieur de l’audiovisuel, cités en exemple par l’étude d’impact de la loi. du 4 août 2014.
Source : Les Echos
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