La lutte contre le décrochage scolaire est un des grands engagements du président de la République. « Le décrochage a un coût pour la société », « humain, social et économique ». « Mais il n’est pas une fatalité » assure Najat Vallaud-Belkacem.
L’action du gouvernement apporte des résultats, le décrochage scolaire recule en France. Alors qu’il y a 5 ans, on comptait près de 136 000 jeunes qui décrochaient chaque année, ils sont aujourd’hui 110 000.
Beaucoup de leviers ont été activés à cet effet, mobilisant 50 M€ par an depuis 2014 : la mobilisation des équipes éducatives, le développement du lien avec les familles notamment les plus modestes, le partenariat qui s’est renforcé partout et à tous les niveaux (national, régional, local) pour favoriser la collaboration entre les institutions, les collectivités les associations, les entreprises, la mise en place du droit au retour en formation, la création de nouveaux dispositifs d’accueil sur tout le territoire.
L'objectif de diviser le décrochage par 2 d'ici à la fin du quinquennat est à portée de main si nous continuons cette mobilisation. Les parcours aménagés de formation initiale qui donnent aux jeunes de plus de 15 ans en rupture une expérience alternative temporaire (stage, service civique, etc.) tout en restant sous statut scolaire », la mise en place d’ « alliances éducatives » autour du jeune décrocheur, le nouveau droit à se réinscrire dans son établissement d’origine pour les candidats qui ont échoué au baccalauréat y participeront.
« Concernant la prise en charge de ceux qui ont quitté le système éducatif, nous poursuivrons notre engagement à des actions dont la mise en oeuvre est coordonnée par les régions. Ainsi, nos structures de retour à l’école (micro-lycées, lycées nouvelle chance, etc.) se développent en complémentarité des E2C, des Epide, du service militaire volontaire et des actions menées par les entreprises qui, en contrepartie d’obtention de marchés publics, accueillent des décrocheurs » (N. Vallaud-Belkacem).
« Dans le même temps, nous sommes passés de 620 000 jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme à 494 000 ». L’objectif de la France de passer sous la barre des 10% de jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme est désormais atteint. La proportion est aujourd’hui de 9% (11% en moyenne en Europe).
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