- L’atténuation du réchauffement climatique
Le secrétariat de la CNUCC (Convention-cadre des nations Unies sur les changements climatiques) totalise 184 contributions nationales volontaires, correspondant à 95% des émissions mondiales. La somme de ces efforts nous ramène sur une trajectoire de réchauffement d’environ +3°C (entre +2.7°C et +3.5°C degrés selon les analyses).
- L’adaptation au réchauffement climatique
Dans certains endroits, les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir. Les pays les plus touchés sont généralement des pays en voie de développement c’est-à-dire ceux qui ont le moins les moyens de mettre en place des politiques d’adaptation.
- Les pertes et dommages
L’enjeu des pertes et dommages vise à faire reconnaître la situation de pays victimes de conséquences du réchauffement climatique qui sont d’ores-et-déjà irrémédiables. Il s’agit notamment de l’Alliance des petits Etats insulaires, dont les membres seront victimes de la montée du niveau de la mer.
- Le financement
Le financement est considéré comme l’enjeu clef des négociations. Les Etats devront dans tous les cas s‘accorder à Paris sur plusieurs questions : ces financements sont-ils additionnels ou est-ce que des financements existants peuvent être comptabilisés ? Quelle part pour les financements privés ? Au sein des financements publics, les prêts peuvent-ils être comptabilisés au même titre que les dons ? Ces questions sont aujourd’hui encore en suspens.
- La vision de la responsabilité face au réchauffement climatique
Depuis le sommet fondateur de Rio en 1992, les Etats-parties à la CNUCC ont acté le principe de « responsabilité commune mais différenciée », formule qui arrange tout le monde sans rien clarifier des devoirs de chacun. Tout au plus comprend-on que les pays développés doivent contribuer plus que ceux en voie de développement. Dans les faits, ce consensus peine à masquer deux positions opposées. D’un côté, les pays en voie de développement mettent en avant la responsabilité historique des pays industrialisés, principaux responsables du réchauffement actuel. De l’autre, ces derniers rappellent l’évolution des certitudes scientifiques sur les causes du réchauffement climatique, et enjoignent les pays en développement à prendre leur part d’une responsabilité présente et future.
- Le contrôle et la vérification de l’application des engagements
On peut lire dans la position des pays que le degré d’exigence souhaité traduit une ambition plus ou moins forte. Là où l’Union Européenne souhaite que soit mis en place un organe international composé d’experts indépendants, la Chine souhaite pouvoir se charger elle-même de contrôler ses propres engagements…
- Le rôle donné à l’Agenda des solutions
L’Agenda des solutions (aussi appelé Agenda positif) regroupe les engagements volontaires des acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, entreprises, investisseurs. Leur contribution peut nous rapprocher de la cible des 2 degrés.
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