Le déficit public est passé de plus de 5% en 2011 à 3,5% du PIB en 2015, contre -3,8% prévus. La dette est quasiment stabilisée, autour de 96% du PIB. Ce redressement a été permis par la réalisation d’économies :
o Un programme de 50 Md € d’économies a été engagé sur 3 ans ;
o En plus, des économies supplémentaires sont mobilisées pour chaque dépense supplémentaire ;
o De la sorte, le ratio de dépenses publiques dans le PIB a baissé de 56,1% à 55,3% en 2015.
Dans le même temps, la part des prélèvements obligatoires dans le PIB a baissé : de 44,8 à 44,5% du PIB en 2015, inédit depuis 2009.
C’est ainsi un fait inédit depuis le début des années 2000 : le déficit public baisse en même temps que les prélèvements obligatoires baissent.
Le redressement budgétaire se matérialise grâce à des économies et non du fait de hausses d’impôt.
Nous avons assumé de redresser le pays. Ça va mieux. Nous assumons de redistribuer aux Français le fruit de leurs efforts. Cette redistribution devra se poursuivre dans le long terme et en fonction des marges disponibles. « En fonction des marges et seulement en fonction des marges dont nous pourrons disposer, il conviendra de poursuivre cette politique de réforme, de justice et de baisse des prélèvements pour les Français les plus modestes » (PR, 04/05/16).
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