Membre de la commission Défense, Guy Chambefort est intervenu lors de la réunion traitant de la Réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple de la guerre de 1914-1918. La proposition de loi vise à réhabiliter tous les fusillés. (visionner l’intervention)
Impliqué depuis plusieurs années auprès de l’association des Amis de Pierre Brizon qui milite pour la réhabilitation des fusillés de Vingrés.
953 soldats français ont été fusillés entre 1914 et 1918, dont plus de 600 pour désobéissance militaire, 53 pour des faits de droit commun, 56 pour espionnage et 47 pour motifs inconnus.
Déjà, Le 11 novembre 1998, soit 80 ans après la fin du premier conflit mondial, Lionel Jospin, alors Premier ministre, rendait un hommage aux mutins de Craonne sur le Chemin des Dames en 1917, à ceux qui, « épuisés par des attaques condamnées à l'avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond, refusèrent d'être sacrifiés », et souhaitait « que ces soldats, « fusillés pour l'exemple » au nom d'une discipline dont la rigueur n'avait d'égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective nationale ». Il a ainsi, pour la première fois, célébré la mémoire de ceux qui avaient refusé, après la tuerie de l’offensive Nivelle, en avril 1917, de marcher au combat pour de nouveaux assauts inutiles et meurtriers.
Depuis, le Président de la République François Hollande a décidé d’accorder à l’histoire des fusillés une place au sein du Musée de l'armée, dans ce lieu prestigieux installé aux Invalides.
Guy Chambefort favorable à la réhabilitation mais opposé à une réhabilitation générale. Toute réhabilitation de portée générale, qu'elle soit juridique ou symbolique, tout comme l’octroi de la mention mort pour la France, est contestable dans la mesure où, aux côtés des fusillés qui mériteraient d'être réhabilités, se trouvent des soldats ayant trahi en temps de guerre ou commis des crimes de sang. Il signera plusieurs amendement (1,2).
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