L’Assemblée nationale a adopté en première lecture de nouvelles règles pour renforcer la transparence aux élections.
Deux des propositions de loi, adoptées cette fois à l'unanimité, - une organique et une ordinaire -, prévoient que le bulletin numéro 2 du casier judiciaire (la plupart des condamnations et décisions de justice) devra être exempt de condamnation incompatible avec l'exercice d'un mandat électif. Une mesure concernant les candidats à une élection locale, législative, sénatoriale et présidentielle.
Ce texte permet « d'ajouter une pierre à l'édifice républicain » - s’ajoutant au bilan du quinquennat en matière de transparence (non-cumul des mandats, création de la Haute Autorité de transparence de la vie publique et du Parquet national financier, publication des déclarations d'intérêts et de patrimoine des parlementaires, ...).
Une autre proposition de loi de la majorité parlementaire a été adoptée, concernant les modalités de dépôt de candidature aux élections. Elle vise à éviter les « candidats malgré eux », inscrits pour gonfler des listes. Le texte prévoit pour y parer l'ajout d'une mention manuscrite et d'une photocopie d’un justificatif d’identité de chaque candidat lors du dépôt de la liste. Il s’agit là de « mettre fin à une pratique dangereuse pour la démocratie » (Bruno Le Roux).
Par ailleurs, le Sénat a voté à une large majorité une proposition de loi qui renforce les obligations comptables des partis politiques et des candidats aux élections, les contraignant notamment à indiquer les montants des emprunts souscrits et les identités des prêteurs.
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