« Le candidat des Républicains à l’élection présidentielle s’est exprimé ce mardi sur la décision de ne pas organiser de vote électronique pour l’élection des députés des Français de l’étranger en juin prochain » (J-M. Ayrault, 07/03/17).
« Ses critiques sont aussi excessives sur la forme qu’injustifiées sur le fond » (J-M. Ayrault, 07/03/17) :
- La responsabilité du gouvernement « est de ne prendre aucun risque qui mettrait en danger ce scrutin essentiel à la vie démocratique de notre pays ».
- « Il est ahurissant qu’un candidat à la présidence de la République méconnaisse à ce point le niveau élevé de la menace de cyber-attaques alors que des institutions publiques et privées en subissent quotidiennement. Ce n’est pas par hasard que les Pays-Bas, qui utilisent depuis 10 ans le vote électronique, ont décidé cette année de ne pas y recourir ».
- Il est inacceptable d’entendre dire que « cette décision est un déni de démocratie » (J-M. Ayrault, 07/03/17) : - Les Français de l’étranger pourront élire leurs députés en choisissant de voter à l’urne, par correspondance ou par procuration.
- Le ministère des Affaires étrangères « consentira un effort exceptionnel pour permettre au plus grand nombre d’exprimer leur choix, y compris en ouvrant plus de bureaux de vote à l’étranger que ce qui était prévu ».
Il n’est pas non plus tolérable que le ministère des Affaires étrangères « soit accusé d’un beau gâchis d’argent public, alors que le développement d’un nouveau système de vote électronique se poursuit en vue de son utilisation lors de prochaines échéances électorales à l’étranger. La sécurité de ce système est aujourd’hui jugée insuffisante par les experts pour garantir l’intégrité du scrutin ». Le ministère des Affaires étrangères « continuera à travailler d’arrache-pied afin de remédier aux défauts constatés et tenir compte du niveau de la menace » (J-M. Ayrault, 07/03/17).
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