Le groupe LafargeHolcim a déclaré, sous couvert de ne pas avoir à se prononcer sur des décisions politiques, être prêt à vendre son ciment pour le mur anti-clandestin promis par le président des Etats-Unis à sa frontière avec le Mexique. « Cette entreprise a déjà fait parler d’elle, il y a peu de temps puisqu’elle a été accusée d’avoir financé [indirectement] Daech pour pouvoir continuer [s]es activités en Syrie ».
Le gouvernement « l’appelle à ses responsabilités » car toute entreprise a « une responsabilité sociale et environnementale ». « Il faut que cette entreprise réfléchisse bien » à la conséquence de ses actes et qu’elle réfléchisse « à ses propres intérêts parce qu’il y a d’autres clients dans le monde qui vont regarder cela avec une certaine stupéfaction » (J.-M. Ayrault, 09/03/17).
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