Le gouvernement « observe jour après jour que le principe d’indépendance de la justice ne semble pas aller de soi, y compris dans le moment particulier de l’élection présidentielle ».
« La conduite qui consiste, pour un responsable politique concerné par une procédure judiciaire, à tenter de porter le discrédit sur les magistrats ne mérite […] aucune complaisance ». C’est « la marque d’une absence profonde de sens de l’Etat de droit et des responsabilités face aux exigences républicaines ». « Garantir l'autorité de l'Etat, […] c'est donner l'exemple en se conformant de façon scrupuleuse à la loi et en se rendant, sans protestation inutile, si la circonstance vient à se produire, aux convocations de la justice ». « Il est trop commode de crier au complot, sans jamais […] apporter le moindre début de preuve ». « Certains ne parviennent pas admettre que nous avons changé d’époque : ce n’est pas sur ordre du pouvoir exécutif que des magistrats diligentent des enquêtes ». Aussi, il est impératif que les magistrats « ne se laissent jamais impressionner » (Bernard Cazeneuve).
Commentaires