Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, renforce encore les moyens dédiés à la lutte contre les déserts médicaux. Concrètement, pour inciter davantage de médecins généralistes à s’installer dans les territoires qui en ont le plus besoin, les critères de sélection des zones bénéficiant d’aides ont été revus. La part de la population couverte par les dispositifs d’aide à l’installation des médecins va augmenter fortement.
Jusqu’à présent, les territoires étaient définis uniquement en fonction du nombre de médecins par habitants. Désormais, les territoires bénéficiant d’aides seront définis en fonction de plusieurs critères : les besoins de soins en fonction de l’âge des habitants ; le temps d’accès par la route vers le médecin généraliste ; le volume d’activité des médecins ; l’âge des médecins pour tenir compte des départs prévisibles à la retraite. Cette nouvelle méthode permet de définir plus précisément les besoins de la population par territoire et de réduire les inégalités d’accès aux soins sur du long terme.
Concrètement, la population couverte par ce dispositif va plus que doubler.
En complément et en concertation avec les représentants des professionnels de santé, des patients et des élus, les ARS établiront une sélection supplémentaire des territoires fragiles, en fonction des besoins identifiés localement.
La politique mise en place depuis 2012 porte des résultats. (bilan)
Davantage de médecins s’installent dans des territoires fragiles et l’accès aux soins urgents en moins de 30 minutes est désormais une réalité pour un million de personnes supplémentaires grâce aux maisons de santé, aux contrats de praticiens, aux nouveaux correspondants du SAMU, à l’augmentation du numérus clausus (cf article).
Ces mesurent amplifient l’impact de la politique d’accès aux soins (lire l'article).
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