Samedi 29 avril, le président de la République s’est rendu à Bruxelles à l’occasion du Conseil européen extraordinaire dédié au Brexit.
Le Conseil européen « sous sa forme à 27 a voulu fixer les principes […] les méthodes et les objectifs pour la négociation » avec le Royaume-Uni fixant sa sortie de l’Union européenne (PR, 29/04/17).
Un texte « a été adopté très rapidement » par les 27 qui ont affiché leur unité. Cette unité s’est établie sur les 2 phases des négociations :
♦ Tout d’abord concernant « les conditions de la séparation, c’est-à-dire la sortie effective du Royaume-Uni et des règles du marché intérieur comme de l’ensemble des obligations et des droits qui sont liés au statut de membre de l’Union ». A ce titre, les 27 veilleront à ce que « puisse être intégré dans le début de la négociation », tout « Ce qui est relatif à la situation des personnes, c’est-à-dire les citoyens européens qui sont au Royaume-Uni et les ressortissants britanniques qui sont dans les 27 pays de l’Union », le principe « qui vaut pour le Royaume-Uni comme pour tout pays qui voudrait quitter à l’avenir l’Union [selon lequel] il ne doit pas être dans une situation plus favorable à l’extérieur qu’il n’était à l’intérieur.
♦ Ensuite, « une fois que la séparation a été réglée, [la définition] des nouvelles relations entre l’Union européenne à 27 et le Royaume-Uni, dans le cadre d’un traité qui sera donc pour l’essentiel commercial mais qui pourra prendre d’autres dimensions ».
Nous devons être clairs « il y a toujours un prix, un coût, une conséquence à quitter l’Union ».
Il faut que tous les membres de l’Union en soient eux-mêmes convaincus [et] que les citoyens en soient eux-mêmes persuadés » :
♦ « Un pays qui n’est plus dans l’Union ne dispose plus des conditions lui permettant de faire accéder ces produits avec les règles du marché intérieur dans les autres pays de l’Union européenne ».
♦ « Un pays qui n’est plus dans l’Europe ne peut plus avoir ce qu’on appelle le passeport financier pour régler les questions liées là encore au statut des établissements financiers ».
♦ « Un pays qui n’est plus dans l’Union ne peut plus avoir non plus les règles protectrices de l’Union et ne peut plus être couvert par un certain nombre de règles budgétaires de l’Union même s’il est dégagé de ses obligations, et il n’a plus les retours qui étaient attendus ».
♦ « Enfin, un pays qui n’est plus dans l’Union ne dispose plus de la libre circulation, que ce soit pour les personnes, les produits ou les financements, les capitaux ».
En revanche, il ne s’agit pas de punir le Royaume-Uni : « il s’agit [au contraire d’appliquer] une règle toute simple : un pays qui est à l’extérieur est forcément dans une situation moins favorable qu’un pays qui est à l’intérieur ».
« L'Europe doit maintenant être capable aussi de réussir ce processus tout au long de la négociation ». « La méthode qui a été choisie, permettra d'avoir une vérification permanente de l'unité » européenne (PR, 29/04/17).
Commentaires