Guy Chambefort, fidèle à son habitude ne s’est pas livré aux jeux des annonces bien timbrées ou des promesses mirobolantes… « Il y a du pain sur la planche » et pour « faire bouger les choses, il faut du temps, de l’observation et savoir intervenir au bon moment et au bon endroit ».
Après avoir abordé quelques rituels de la vie quotidienne de l’Assemblée Nationale, il a repris la plupart des projets de lois de l’été en les commentant, sans parti pris ni arrière pensée…Le paquet fiscal, l’immigration et l’ADN, la récidive, la contrefaçon…La situation de la France est jugée préoccupante par le député : l’augmentation des prix, EADS, le taux de croissance surestimé dans le budget, la caisse noire des industries métallurgiques, le plan de rigueur –augmentation de la tva et de la csg -déjà prévu pour après les municipales…
Un fructueux dialogue s’est engagé avec la salle et des dossiers de la circonscription ont été décortiqués. Citons par exemple : la fièvre catarrhale et les crédits rendus disponibles par l’Etat et le conseil général, le fonds de calamités agricoles et la demande d’une nouvelle enquête, plus adaptée, pour le Nord Allier où la pluviométrie a été plus importante qu’ailleurs (intervention de Marie José Chassin), les difficultés pour l’établissement pour handicapés du Donjon, les avantages que peuvent représenter des maisons médicales (exemple : le Donjon), la difficulté d’installer des professionnels de santé en milieu rural, le haut débit par l’adsl où la situation devrait s’améliorer –mais sans tomber dans un optimisme excessif- grâce à la région qui vient au secours du département qui nous a fait perdre 7 années dans ce dossier…
Les intervenants ont exprimé les difficultés du monde rural et une inquiétude pour le type de perception de la ruralité par des décideurs…urbains ! Ils n’ont pas oublié les temps de réponses trop importants des dispositifs de secours aux personnes, la nécessité de légiférer pour avoir une présence de médecins en milieu rural, l’exaspération pour toutes les concessions à l’air du temps « chercher ce qui est rentable »,les services à la population, la technique d’inscription de crédits qui sont gelés ou versés avec beaucoup de retard, les tribunaux, les trésoreries et les bureaux de poste…
Le régime spécial de retraite des parlementaires –à ne pas confondre avec « l’allocation chômage » versée aux élus battus venant du secteur privé, a été expliqué et Guy Chambefort s’est prononcé pour un alignement sur le régime général.
Une information a été donnée sur « la réserve parlementaire » qui fera l’objet d’un article spécial du blog.
L’organisation de la permanence du député ainsi que les différents moyens pour le contacter ont été décrits.
En conclusion, une véritable réunion interactive, où des élus de terrain, se coltinant sans cesse avec les difficultés, informent le député de tous les disfonctionnement et les améliorations à apporter, et un député qui met les problèmes en perspective, informe sur l’action parlementaire, diffuse de l’information nationale et…s’engage ! Il est vrai que le député a été longtemps et reste toujours…un élu de terrain.
Mardi 30 octobre, au cours de la discussion de la loi des finances 2008 (les dépenses), Jacques Desallangre, député GDR de l'Aisne a été amené à exprimer ses craintes pour les finances des collectivités locales. Le gouvernement a décidé d’indexer les enveloppes de l'État sur la seule croissance des prix, et non sur les dépenses résultant des transferts de compétence. Le projet est donc contraire au principe constitutionnel de compensation intégrale de transferts de compétence. 
signataire d'une proposition de loi visant à assurer la stricte compensation des charges engagées par les départements au titre du versement du revenu minimum d'insertion.
