Enoncé du problème :
Sachant que les ventes des trois modèles de petites voitures bénéficiant d'un bonus écologique de 1.000 euros ont été multipliées par 26 au premier semestre, tandis que celles des véhicules les plus polluants, frappés d'un malus d'au moins 1.600 euros, ont baissé de 48 %, calculez le trou pour les finances de l'Etat de la mesure phare du Grenelle de l'environnement.
- En pleine torpeur estivale, ne sortez pas votre cahier de devoirs de vacances !
Le rapporteur général du Budget a déjà fait les comptes… peut-être avec une calculette !
Il aboutit à 137 millions d'euros, soit un peu moins que les 200 millions estimés par Bercy mi-juin. - Mais peu importe le montant exact. Une chose est sûre : convertir les Français à l'achat de produits « verts » se révèle plutôt coûteux pour les caisses de l'Etat. Et l'on comprend que Bercy hésite à étendre ce type de bonus aux réfrigérateurs ou aux lave-linge des Français.
- On peut se demander, dans ce dernier cas, s'il serait bien raisonnable de voir l'Etat consacrer de tels efforts à ce sujet.
Si on en croit les calculs des fabricants d'électroménager, détaillés sur le site du Gifam, leur syndicat professionnel, un réfrigérateur vertueux consomme aujourd'hui quelque 35 euros d'électricité par an, contre 62 euros pour un appareil datant de plus de dix ans. Et l'achat d'un lave-vaisselle neuf et performant fait gagner 45 euros par an (19 euros d'eau et 26 euros d'électricité) s'il remplace une machine des années 1990.
Avec de telles économies à la clef, on comprend mal que le consommateur hésite encore à adopter des modèles plus « verts » et qu'il lui faille un coup de pouce gouvernemental d'une trentaine d'euros supplémentaires pour se décider !!!
Et dire que ce gouvernement prône aussi dans nos écoles le retour du calcul à l'ancienne...Un gouvernement qui semble avoir des problèmes réels avec la maitrise des problèmes de robinets,problèmes classiques du célèbre certificat d'études!!!
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