« La nouvelle taxe professionnelle, dénommée contribution économique territoriale (CET), ne fait pas que des heureux. Certes, elle enterre une absurdité de la précédente formule, qui voulait que plus une entreprise investissait, plus elle était imposée. La CET ne sera plus calculée en fonction des équipements et des biens mobiliers, ce qui libère donc l'investissement.
En revanche, la CET prendra davantage en compte la valeur ajoutée réalisée par l'entreprise, qui comprend la masse salariale. Ce qui signifie que plus une entreprise aura de salariés, et plus elle leur versera des rémunérations élevées, plus elle sera imposée. "La part de la CET, assise sur la valeur ajoutée réintroduit un biais en défaveur de l'emploi, pour la première fois depuis 1999", relève Romain Grau, avocat chez Taj, du groupe Deloitte Touche Tohmatsu.
- Quand la taxe professionnelle avait été créée en 1975, la part de son assiette reposant sur les salaires était en effet très importante. En 1999, après de longues négociations, la montée du chômage avait incité à supprimer cette part salariale. La CET réintroduit donc ce lien, dans une moindre mesure toutefois.
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