Le rapport de la Cour des Comptes rendu le 22 mai, qui analyse la situation de l’éducation nationale jusqu’en 2012, fait état de la gestion des enseignants par le gouvernement précédent. La Cour dresse à ce titre un tableau sans concession des 10 dernières années où les objectifs quantitatifs (supprimer des postes) se sont fait au détriment d’une ambition qualitative, la logique comptable aboutissant même à la suppression de la formation des enseignants.
Des réformes significatives ont déjà été engagées par le gouvernement actuel : refondation de la formation initiale et enrichissement de la formation continue, rénovation des concours de recrutement, meilleure coordination pédagogique, clarification des missions et des modes de rémunération des enseignants, …
S’agissant de la modernisation du métier d’enseignant, Vincent Peillon, a annoncé l’ouverture de discussions à l’automne prochain.
Le ministère conteste enfin l’analyse selon laquelle « les moyens alloués au système éducatif ont été en hausse constante » entre 2008 et 2012. La hausse des moyens comptabilisée par la Cour dans cette période ne s’explique que par un trompe-l’oeil dû à l’augmentation de la charge des pensions. 80 000 postes ont été en réalité supprimés pour cette période et nécessitent de recruter de nouveau.
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