Depuis plusieurs années, la situation des diffuseurs et, plus encore, celle des kiosquiers constituent un sujet d'inquiétude pour l'avenir de la presse écrite, qui connaît déjà par ailleurs de nombreuses difficultés. L’État et de grandes collectivités se sont mobilisés pour mettre en place un plan d'action pour sauver les kiosques menacés.
Mais la crise du milieu de l’édition associée au blocage de la diffusion des journaux et magazines par le Syndicat du livre lié au conflit social chez le diffuseur Prestalis a provoqué des pertes d'environ 70% de chiffre d'affaires par jour de grève pour les kiosquiers de la région parisienne. Dans une question écrite, Marcel Rainaud, sénateur (PS) de l'Aude, alerte le gouvernement et demande quelle action le gouvernement compte mettre en place pour résoudre la problématique de cette activité.
Dans sa réponse, le Ministère de la Culture et de la Communication rappelle qu’une aide exceptionnelle a déjà été attribuée aux diffuseurs de presse indépendants et spécialistes les plus touchés. L'aide représente plus d’1 million d'euros. Elle bénéficie à environ 700 à 800 points de vente. La liste a été établie en accord avec les organisations professionnelles. De plus, l’État a doté le fonds d’aide à la modernisation et informatisation de quatre millions d'euros en 2014.
Le cabinet du ministérielle souligne également le rôle des collectivités territoriales. En effet, l'article 25 de la loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 (devenu l'article 1464 L du Code général des impôts) "ouvre la faculté aux communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) d'exonérer de cotisation foncière des entreprises (CFE), par une délibération, les diffuseurs de presse spécialistes" et peut participer largement au soutien de cette profession.
Source : Localtis
Monsieur le député,
il faut des réformes et l'Etat doit veiller à ce que les rémunérations augmentent. Ces augmentations avaient été prévus lors des états généraux de la presse de 2009. Depuis rien, sinon de très nombreuses fermetures de points de vente et la volonté de certains de vouloir modifier le paysage de la distribution en favorisant les grandes surfaces au détriment de la proximité.
L'aide de 1 millions d'Euros est réservé à quelques marchands de journaux et kiosquiers Parisiens dont la surface de vente ne dépasse pas 30m2.
il devient vital de revaloriser les conditions de rémunérations et de travail d'une profession indisponible à la démocratie
Rédigé par : Presse_papiers | 13 mars 2014 à 10:54