Un constat scientifique clair depuis la création du GIEC
Depuis sa création en 1988, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a pour mission d’évaluer et de synthétiser, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager des stratégies d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Les rapports successifs depuis celui de 1990 ont tous conduit à confirmer que le dérèglement climatique actuel est d’origine anthropique. Lors des négociations climatiques, aucun pays ne remet en question le rôle des activités humaines.
L’ « objectif des 2°C »…
Puisqu’il a pour mission de faire la synthèse des connaissances scientifiques existantes, le GIEC n’est pas prescriptif et ne dicte pas une conduite aux négociateurs. Toutefois, l’objectif que s’est fixée la communauté internationale en 2009 à Copenhague, entériné dans une décision de la COP en 2010, qui est de limiter la hausse moyenne de la température mondiale en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels a été déterminé sur le fondement des travaux du GIEC. Ceux-ci indiquent qu’un réchauffement supérieur à 2°C entraînerait des conséquences graves, parmi lesquelles des phénomènes de rupture des écosystèmes, la multiplication des événements climatiques extrêmes ou encore la montée du niveau de la mer.
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