Chaque année 190 000 jeunes sortent sans diplôme ou sans qualification du système éducatif. C'est un immense gâchis pour la société et une source d'inquiétude majeure pour les parents.
Par ailleurs, les très petites entreprises du secteur de l'artisanat et du commerce évaluent à 500 000 le nombre d'emplois qu'elles offrent et qui ne sont pas pourvus.
Ségolène Royal a dit à l'occasion de la présentation de son Pacte présidentiel son souhait de mettre en œuvre le grand chantier national proposé par Jacques Delors pour l'emploi de ces jeunes.
A cette fin, elle propose la mise en place d'un « Contrat première chance pour l'emploi » qui s'appuie sur les expériences réussies de tutorat-tremplin conduites par les régions et qui permettra à ces petits artisans et aux commerçants de moins de 10 salariés de donner leur première chance à ces jeunes exclus du système.
L'Etat et les régions prendront en charge la totalité du coût de cette embauche pendant un an. Chaque entreprise n'aura droit qu'à un seul emploi.
Le jeune sera embauché par l'entreprise, tout en recevant en parallèle une formation dans le cadre d'un tutorat. Sa rémunération sera fixée en fonction de la situation de chaque jeune. Dans une logique de donnant-donnant, l'entreprise s'engagera à recruter le jeune si celui-ci a donné satisfaction.
Ségolène Royal a confié à Dominique Méda une mission afin de préciser rapidement les conditions concrètes de mise en œuvre avec les acteurs concernés afin que celui-ci soit opérationnel dès le mois de juin 2007.
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