"Il y a un réservoir homogène de voix sur le plan politique à notre gauche, et d’ailleurs pour la première fois, Arlette Laguiller – dans un communiqué touchant – nous a adressé un message d’encouragement et a demandé à ses électeurs de voter pour Ségolène Royal. La gauche, les appareils, les candidats n’ont pas été capables de s’unir, mais les électeurs de la gauche de la gauche ne souhaitent absolument pas que le pays bascule dans le sarkozysme".
"Le projet du pacte présidentiel, c'est une transformation profonde du système politique. C’est un sauvetage par le renouvellement et la modernisation du modèle social. Ce sont des propositions politiques qui ont été déployées dès le premier tour, capables de rassembler tous ceux qui, en effet, ne veulent pas, comme le disait Monsieur François Bayrou parlant de Nicolas Sarkozy: "son projet de société est à l’opposé du mien" ou encore "Nicolas Sarkozy incarne une société violente qui oppose les citoyens les uns aux autres". Nous y sommes".
"Nicolas Sarkozy "ne peut pas je crois incarner la France rassemblée, il est lui-même l’élu d’un ghetto de riches qui n’a aucun rapport avec ce qu’est la France. Il est finalement l’idéologue du Medef, c'est-à-dire celui qui a réussi à fusionner familialement, politiquement l’UMP et le Medef, d’ailleurs nous n’aurions plus qu’à changer le sigle tellement les programmes ont aujourd’hui une similitude frappante. Il est par ailleurs l’homme d’une certaine division permanente, de mise en scène des conflits de la société française pour son profit personnel ". « Je crois qu’il y a dans ce pays, projet contre projet, une confrontation sur les idées et sur le sens qu’il faut donner à l’avenir du pays. Lorsque par exemple Nicolas Sarkozy défend une forme d’alignement « bushiste » de notre politique étrangère, il rompt avec, d’une certaine manière, le consensus sur lequel nous avons bâti nos affaires extérieures depuis de très nombreuses années, et y compris en héritage du gaullisme, c’est une violation de l’héritage du gaullisme. Lorsque par ailleurs, nous voyons à quel point Monsieur Sarkozy – sur la politique économique – fait et réalise en quelque sorte les vues des têtes couronnées du CAC 40, cela pose le problème de pour qui roule-t-il ? Et de ce point de vue-là, Ségolène Royal est celle qui est la plus apte à rassembler ».
Pour le porte parole de la candidate, Nicolas Sarkozy, "c’est le verrouillage, c’est la confusion des pouvoirs, c’est d’une certaine manière le danger de l’arbitraire et de l’abus de pouvoir. Monsieur Sarkozy ne respecte pas la séparation des pouvoirs. Lorsqu’il dit : « ce juge a mal jugé, je veux juger presque à sa place », cela pose le problème en effet du respect des principes fondamentaux de la République".
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