Un rossignol ne fait pas le printemps... On le sait bien... Mais le territoire n’avait pas eu droit à l’hirondelle ! Un coucou avait même été parachuté dans le nid de la 1ère circonscription législative de l’Allier.
Ce coucou était le représentant d’une partie de la subdivision, elle-même issue de la scission de ce qui avait été, à un moment donné, un courant dans l’état-major!... Un groupuscule sûrement... Presque une secte, peut-être! Assurément, dans tous les cas, des partisans de la parité-copinage.
Et le rossignol, appelé à l’aide par le coucou, vint à Moulins.
Non! Ce n’était pas pour soutenir la belle Ségolène, toute à sa bataille présidentielle et qui avait aussi décidé de guerroyer, au sein du PS, contre une bureaucratie et un appareil, dont nos oiseaux étaient les purs produits.
Ils étaient surtout là pour agonir le valeureux Guy Chambefort qui, lui, brisait des lances à la fois pour Ségolène et, à la demande de la quasi-totalité des socialistes, contre le député sortant.
C’est que les deux oiseaux n’aimaient pas la parité-réussite, illustrée par Guy Chambefort et Marie José Chassin. Cette parité-réussite ancrée dans le quotidien de l’action politique de proximité et choisie par presque tous les militants. Ils n’aimaient pas non plus le respect de l’avis du plus grand nombre et ils discriminaient, discriminaient... à tour de bras !
Mais cette fois le coucou avait vu grand... Une réunion publique!... Quel changement avec une promenade au salon de l’agriculture, accompagné de l’agriculteur en service, et où l’on peut laisser croire que la foule qui vous entoure s’est déplacée pour vous !
A Moulins, cette foule a été totalement insensible aux ramages de nos héros et elle s’est dramatiquement abstenue!
C’est donc, dans la presse, sur une photo serrée comme un bon café, que l’on a pu voir les minois de nos volatiles... Le coucou, comme à son habitude parla longtemps, très très vite et ne dit rien... Mais la vedette c'était: l’imprécatrice! Eh oui le rossignol est une sorte de « Robespierre » des faubourgs.
Elle sait, elle balaie d’un revers de main des années de travail sur le terrain, elle exige, elle ne reconnaît pas à l’électeur le droit de choisir son représentant, elle retire une étiquette, elle menace, elle voue aux gémonies si on renouvelle sa confiance par un vote, elle avance la dissidence, elle punit, elle exclut ... Elle éructe.
Et tout cela, vu de très haut... et de loin...
Tu causes, tu causes, petit rossignol ... mais ce sont les électeurs qui choisiront le 10 juin!
Georges Timmaz, militant carthaginois.
Autre article : "Le compte est-il juste ?"
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