Entre les deux tours de l’élection présidentielle, c’est une lettre de licenciement qu’ont reçu 57 salariés de la Marf. Et ce n’est pas fini !
Il reste, en effet, 35 salariés qui continuent à traiter les dossiers en cours de l’entreprise d’assurances. Ils devront trouver un nouvel emploi avec la diminution progressive et programmée de l’activité résiduelle.
Les syndicats ont obtenu la mise en place d’une cellule de reclassement et l’obtention de primes.
Guy Chambefort et Marie José Chassin apportent, dans cette période douloureuse leur authentique soutien à tous les salariés et à leurs familles.
Ils rappellent leur engagement pour des mesures favorisant le retour à l’emploi.
Par exemple:
. la mise en place d’un revenu de solidarité active (RSA) permettant l’amélioration d’un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de minima sociaux reprenant le travail.
. le renforcement de la qualification et de la capacité de revenir à l’emploi des salariés menacés de licenciement. Il s’agit de mettre en œuvre systématiquement une démarche de validation des acquis de l’expérience professionnelle et de reconnaître un droit à la formation et à la reconversion inversement proportionnel à la durée des études.
. la mise en place d’une sécurité professionnelle garantie par l’Etat et permettant à chaque personne privée d’emploi de se voir proposer par les pouvoirs publics un contrat de droits et devoirs comportant:
+une rémunération, pendant un an, égale à 90% du dernier salaire net perçu;
+une formation qualifiante ;
+une aide personnalisée à la recherche d’emploi ;
Cette prestation sera assurée par le service public de l’emploi.
Et dire que nous allons tous bientôt entendre à Moulins, avec les louanges du néo-libéralisme, l’autosatisfaction sur la situation de l’emploi du député-maire sortant… Il est vrai qu’il sera doté, comme ancien député, d’un parachute doré !!!
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