Le blog de Guy Chambefort

PS et « La Poste »: motion référendaire avant référendum d’initiative populaire, si nécessaire…

Les députés PS "opposés à la privatisation de la Poste", ont également décidé qu'ils déposeront une motion référendaire si le texte sur l'ouverture du capital de la Poste venait en discussion au Parlement avant le vote d'une loi organique sur le référendum d'initiative populaire prévue par la nouvelle Constitution.

Lors d'une première réunion jeudi dernier à Paris, syndicats, associations et partis de gauche, parmi lesquels le PS, ont décidé de réfléchir à un appel commun à un référendum sur la "privatisation" de La Poste.

Le point de la semaine

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Le Parlement européen veut privilégier l'éolien, le solaire et l'exploitation de la biomasse.

Les députés européens font marche arrière. Ils ont décidé de limiter la part des agrocarburants actuels dans l'essor programmé des énergies renouvelables, au profit de ressources moins controversées comme l'éolien, le solaire, l'hydrogène ou l'utilisation de la biomasse.

La commission de l'industrie et de l'énergie, instance-clé du Parlement européen dans le débat sur le «paquet» climatique, a approuvé hier l'objectif d'intégrer au moins 10 % d'énergies renouvelables dans le carburant consommé pour les transports à l'horizon 2020.

Bush porte sa guerre au Pakistan

Les Etats-Unis ont ouvert un nouveau front dans leur «guerre contre la terreur». Après l'Afghanistan en 2001, puis l'Irak en 2003, c'est le tour du Pakistan.

En juillet, le président George W. Bush a secrètement autorisé les forces spéciales américaines, dont les Navy Seals (les nageurs de combat de l'US Navy), a mener des opérations terrestres dans les zones tribales du Pakistan, sans demander au préalable l'autorisation d'Islamabad, a révélé cette semaine le New York Times.
«La situation dans les zones tribales n'est pas tolérable, déclare dans cet article, sous le couvert de l'anonymat, un haut responsable américain. Nous devons être plus combatifs. Des ordres ont été donnés.»

La première de ces opérations, qui s'est déroulée dans la nuit du 3 au 4 septembre, n'a pas été un succès…

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Le décrochage historique de l'intérim fait reculer l'emploi pour la première fois depuis cinq ans

Au deuxième trimestre, de 19.000 à 35.000 emplois ont été perdus, selon les chiffres publiés hier, jeudi 11 septembre 2008, par l'Insee et l'Unedic.

Un recul dû au décrochage de l'emploi intérimaire, qui pourrait lui-même être la contrepartie de la bonne tenue des heures supplémentaires.

La chute est brutale.

Après avoir créé 360.000 emplois salariés l'an dernier - un record depuis l'année 2000 - et encore près de 70.000 au premier trimestre, l'économie française a détruit 35.000 postes entre mars et juin, selon les chiffres diffusés jeudi par l'Unedic.

Ce sont les premières pertes d'emplois depuis près de cinq ans.

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Le PS votera le projet de loi sur le RSA si participation du bouclier fiscal

Les députés socialistes voteront le projet de loi sur le Revenu de solidarité active (RSA) uniquement si les bénéficiaires du bouclier fiscal contribuent à son financement, a déclaré mercredi leur chef de file, Jean-Marc Ayrault.

" La balle est dans le camp du gouvernement", a déclaré M. Ayrault lors d'une conférence de presse à l'issue du séminaire de rentrée des députés PS.

"Nous sommes pour le dispositif du RSA qui, même s'il ne répond pas à tous les problèmes, va dans le bon sens", a-t-il ajouté en précisant que son groupe déposerait des amendements "pour l'améliorer", comme "l'accès au RSA des jeunes de moins de 25 ans".

"Mais nous mènerons la bataille pour le financement, la solidarité entre les Français doit être bâtie sur la justice et il est très injuste que les plus riches soient exonérés", a-t-il lancé.

Edvige : Sarkozy se veut rassurant en reculant !!!

En déplacement en Charente-Maritime, jeudi 11 septembre, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait apporter "une solution dans les tout prochains jours" aux questions soulevées par le fichier de renseignements Edvige.

• « Cette affaire n'a pas été expliquée comme elle aurait dû être expliquée. Je fais toute confiance à la ministre de l'intérieur pour conduire la concertation" ».
  « Tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français, il faut le garder. Tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever, je précise, bien sûr, dans le cadre de ce fichier ».
  «Ce n'est pas la peine de faire des polémiques, il faut prendre les décisions »
  « Et les décisions, je souhaite qu'elles soient prises dans les tout prochains jours ».

Malgré les reculs du gouvernement en début de semaine, la contestation continue de s'amplifier.  

• Mercredi, l'Association des maires ruraux de France a ainsi demandé "l'abandon pur et simple" du fichier…
• Jeudi, en début d'après-midi, la pétition en ligne pour la suppression du fichier Edvige avait recueilli plus de 140 000 signatures…

Fillon programme la réforme de la taxe professionnelle pour fin 2008

Devant un parterre de patrons reçus à Matignon pour la remise du prix de l'audace créatrice, le Premier ministre a promis un texte spécifique pour en finir avec un impôt qui « n'a aucun équivalent en Europe ».

Les entreprises savent déjà ce qu'il y aura dans la hotte du père Noël en décembre…

…Mais il resterait à trouver une compensation.

Deux pistes sont à l'étude :

• La première consiste à accroître, dans le calcul de la taxe professionnelle, la part des valeurs locatives foncières des terrains et immeubles occupés par les entreprises. Dans ce cas, la réforme s'opérerait à prélèvement global constant, mais on voit mal comment les transferts entre secteurs d'activité pourraient être empêchés, malgré l'engagement gouvernemental, de veiller au grain.
• Seconde piste : alléger la charge fiscale des entreprises en trouvant un moyen, pour l'Etat, de prendre en charge le manque à gagner constaté dans les collectivités.
  Une solution qui devrait plaire au Medef…

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Financement du RSA: un nouvel épisode grâce aux stock-options

Le député UMP Richard Mallié a proposé mardi de "soumettre au droit commun les plus-values d'acquisition des stock-options", en les imposant "normalement", pour financer la généralisation du Revenu de solidarité active (RSA).
Les plus-values d'acquisition des stock-options (différence entre le prix du marché et le prix d'acquisition) sont actuellement imposées à des taux variant entre 27% et 51%, selon leur date d'attribution et d'autres critères.

• Là, c'est un coup encore plus tordu !…Préserver la taxe sur le capital proposée par Nicolas Sarkozy par un coup de muleta…à gauche et sur un thème très populaire !!!

Le député des Bouches-du-Rhône a indiqué dans un communiqué qu'il jugeait "pertinente l'idée d'instaurer un RSA, mais regrettait son mode de financement", qui va peser "principalement" sur les classes moyennes.

"Cette taxe additionnelle de 1,1% sur les revenus du capital pénalisera essentiellement les épargnants", a-t-il estimé.

• Ce député semble oublié qu'il a voté la mise en place d'un bouclier fiscal qui met à l'abri de la taxe les plus riches et expose en premier ligne ces fameuses classes moyennes qu'il veut maintenant défendre.

M. Mallié a précisé qu'"une telle mesure rapporterait plus de 3 milliards d'euros".
"De même, soumettre à ce régime les indemnités de départ distribuées aux hauts dirigeants rapporterait 700 millions d'euros supplémentaires", a-t-il ajouté.

• Le député n'est pas allé jusqu'à remettre en cause "la vocation des stock-options", mais estimé que leur acquisition "constitue un complément de salaire, correspondant à un revenu lié au travail, donc normalement imposable".

M. Mallié a l'intention de déposer un amendement en ce sens lors de la discussion du projet de loi, lors de la session extraordinaire débutant le 22 septembre.

Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a déclaré mardi que le gouvernement "étudiera" d'éventuels amendements sur le financement du RSA.

• Nous vous l'avions bien laissé entendre au cours de nos différents épisodes du financement du RSA…Nicolas Sarkozy propose pour des raisons politiciennes une mesure de gauche…mais ne compte –t-il pas sur sa majorité au Parlement pour remettre de l'ordre sur l'échiquier (politique ! bien sûr) ???... en replaçant les pions bien à droite !!!

(d'après des sources AFP)

Séminaire de rentrée des députés PS : "ici, on est au travail"

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé que le séminaire de rentrée des députés PS, qui se tiendra à huis clos, montre que "les socialistes sont au travail".

• "Ici on est au travail, on fait notre boulot, en dehors de toute autre considération de congrès, qui se gère ailleurs", a-t-il déclaré à l'AFP.
  "C'est très studieux et sérieux, nous travaillons sur les textes qui sont à l'ordre du jour de la session extraordinaire, que ce soit le RSA, le pouvoir d'achat et l'engagement de la France en Afghanistan", a précisé M. Ayrault.

Les parlementaires PS débattent en deux temps, d'abord commission par commission avec les différents membres socialistes des commissions permanentes de l'Assemblée, et l'après-midi en séance plénière "pour arriver à une position commune", a-t-il expliqué.

• Le député-maire de Nantes a aussi indiqué que les élus allaient "aborder toutes les questions d'actualité, la situation économique et sociale avec, au cœur, le pouvoir d'achat mais aussi le fichier Edvige, la privatisation de La Poste".
  Ce sont "les sujets sur lesquels nous sommes déjà très offensifs et nous allons le montrer lors de cette session extraordinaire dès le 22 septembre", a-t-il encore dit.

L'organisation de ce séminaire a été préférée aux traditionnelles journées parlementaires du mois de septembre.

(AFP)

Le regret du passé conduit à l’abus du rétroviseur …

Et…

« Regarder sans cesse dans le rétroviseur nous empêche de voir, devant, le proche et le plus lointain » disait Confucius qui en connaissait un morceau en matière d'automobile !!!

C'est l'impression que donne la lecture de l'édition de Moulins de « La Montagne », le 9 septembre 2008 …

L'article consacré à la porte ouverte d'une entreprise de Thiel-sur-Acolin fait état de la présence d'un ancien député.

Soit !

Mais alors pourquoi avoir ignoré totalement le député en fonction représenté par la députée suppléante  Marie José Chassin présente ???

S'agirait-il d'une spécialisation dans la nomination prioritaire des politiques de droite ?

Que nos lecteurs soient rassurés, nous, nous n'avons pas de fausses barbes... Nous privilégierons toujours, les femmes et les hommes de gauche !!!

La rencontre avec les représentants du groupe Affinity et la direction de l’usine d’Yzeure : Guy Chambefort vous informe

"Ce résumé est celui que j’ai fait aux salariés, à l’issue de l’entretien et à la demande de mes collègues et des représentants de la direction.

La situation actuelle est due :

     • Aux conséquences de la hausse des matières premières.

     • A l’attitude des grands distributeurs qui ont obligé les fabricants à maintenir leurs prix (Sauf Aldi et partiellement Carrefour) malgré la hausse.

A) Les différentes hypothèses :

   1. Le groupe Affinity poursuit son travail de recherche d’un repreneur sur les mois de septembre et octobre.

   2. L’usine d’Yzeure va participer à de nouveaux appels d’offre pour maintenir le volume de production de l’usine.

   3. Si aucune solution n’était trouvée à moyen terme, le groupe Affinity déciderait la fermeture de l’usine mais avec les conséquences financières que cela pourraient entraîner pour le groupe.

B) L’usine doit résoudre le problème des odeurs lié à un certain type de production. Un investissement de 180 000 € serait nécessaire. Les collectivités pourraient apporter une aide s’il y avait un engagement de pérennisation de l’activité.

C) La direction envisage des mesures de chômage partiel si les résultats des appels d’offre ne sont pas satisfaisants avant la fin d’année.

D) Sur ma proposition, les élus vont intervenir auprès de la grande distribution pour qu’une aide soit apportée à travers des possibilités de commandes afin que l’entreprise puisse franchir ce cap difficile.

E) Une nouvelle rencontre sera programmée fin novembre pour faire le point. "

Les personnalités présentes.

• Jean Paul DUFREGNE, Président du Conseil Général et du Comité d’Expansion Économique de l’Allier et les collaborateurs du Comité d’Expansion.

• Guy CHAMBEFORT, Député Maire d’Yzeure

• Lucien GONNOT, Vice Président chargé de l’Économie de la Communauté d’Agglomération et les collaborateurs de la Communauté d’Agglomération.

• Michel SAMZUN, Conseiller municipal de Moulins.

• Henri LEGRAND, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie et ses collaborateurs

Dossier Pet Food Plus : rencontre…

En accord avec Jean-Paul Dufrègne, président du Comité d'expansion Economique de l'Allier (C.E.E.A.), Guy Chambefort, député-maire d'Yzeure avait demandé une réunion de travail sur le dossier des problèmes de l'entreprise « Pet Food Plus ».

Cette entreprise, située à Yzeure, fabrique des croquettes pour chiens et pour chats et plus généralement des aliments pour les animaux de compagnie.

Jean-Luc Soriano, directeur-adjoint du C.E.E.A. et ses services ont rendu possible une rencontre entre Jean-Pierre Augereau, responsable de l'usine, ses représentants espagnols et les élus concernés.

Elus politiques : Jean-Paul Dufrègne, président du conseil général de l'Allier, Pierre-André Périssol,  maire de Moulins et président de la communauté d'agglomération, Guy Chambefort, député-maire d'Yzeure.

Elu consulaire : Henri Legrand, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Moulins-Vichy.

Cette réunion a eu lieu le mercredi 10 septembre à 10 h dans les locaux de l'entreprise.

 

Nous vous tiendrons informés des différentes évolutions.

Thiel-sur-Acolin : les entreprises Lamartine fêtent leur 10ème anniversaire...

Les entreprises Lamartine, une société spécialisée dans les constructions métalliques et une autre dans les composants béton, ouvraient leurs portes, le vendredi 5 septembre 2008, à Thiel-sur-Acolin, à l'occasion de leur 10° anniversaire.

Présentation de l'entreprise, des matériels et des produits, buffets...

Jacques Lamartine, à partir de 1998, est arrivé à transformer une petite entreprise de charpente en un holding de 40 personnes ayant des réalisations reconnues dans la région (gradins de l'hippodrome de Moulins, bâtiment des éléphants au parc d'attractions du Pal). Il souhaite désormais passer le témoin à ses enfants.

Marie José Chassin,député suppléante représentait Guy Chambefort, député de la circonscription, à cette sympathique manifestation.

La lettre de Guy Chambefort : deuxième numéro

Le deuxième numéro de "La lettre de Guy Gambefort" vient de paraître...

Diffusion assez large...

Quelques articles :

• Editorial
  Un an de mandat...
• Show et froid
  La rupture sans cesse évoquée n'est en réalité que la prommotion d'idées qui ont déjà montré leur inefficacité et leur dangerosité.
• Pouvoir d'achat
• Les franchises médicales
• Le travail du député
  -Les oppositions des socialistes: les OGM, La politique étrangère, la redevance audiovisuelle.
  -Les visites à l'Assemblée: Des élèves à l'Assemblée Nationale, le 14° Parlement des enfants.
  -Les rencontres du Député
• Les dossiers locaux: les établissements militaires, les aménagements routiers, le reseau ferroviaire, la réserve parlementaire.
• Les dossiers nationaux: l'agriculture, l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires durant le temps scolaire.
• Comment joindre votre député ?
• Comment recevoir "la lettre de Guy Chambefort" ?

Cliquez ici  pour accéder à la version électronique

Pour consulter l'ensemble des numéros parus, cliquez sur la rubrique "la lettre de Guy Chambefort" dans la colonne de droite du blog ( POUR VOUS INFORMER ENCORE !).

Le Donjon: mardi, jour de marché

Guy Chambefort, député de la circonscription, accompagné de Marie José Chassin, député suppléante, Janine Chartier, maire du Donjon et Guy Labbe, conseiller général du canton du Donjon, parcourait les étalages du marché, ce mardi 9 septembre au Donjon...

Rencontre avec la population,écoute, présentation du deuxième numéro de "La Lettre de Guy Chambefort"...

Quelques clins d'oeil :

Fichier Edvige: une décision du Conseil d’Etat prévue fin décembre

Le Conseil d'Etat devrait rendre fin décembre sa décision sur la légalité du fichier policier EDVIGE contre lequel de nombreuses associations et personnalités politiques ont déposé des recours.

Créé par un décret paru le 1er juillet au Journal Officiel, le fichier Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale (Edvige) permet de recenser dès 13 ans, avec de nombreux renseignements personnels, des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public" ainsi que celles exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".

Ce fichier policier a suscité un tollé chez les défenseurs des droits de l'Homme et l'opposition, tandis qu'une pétition demande sa suppression.

Le Conseil d'Etat a enregistré à ce jour 13 recours déposés notamment par 12 organisations (Aides, CFDT, CGT, de la Ligue des Droits de l'Homme, Syndicat de la Magistrature...), par les syndicats Sud-Travail et Union Syndicale des Magistrats, par le Conseil National des Barreaux ou encore des personnalités comme le président du Modem, François Bayrou, et la présidente de Cap-21, Corinne Lepage.

La mise en place du fichier Edvige, qualifié d'"embastillement électronique" par l'avocat  Michel Pezet dans une tribune au Monde daté de vendredi, a été condamnée par Act-Up comme une "atteinte d'une extrême gravité aux libertés publiques". L'association a expliqué dans un communiqué qu'elle n'avait pas "les moyens matériels de s'associer" aux recours devant le Conseil d'Etat mais qu'elle soutenait ces démarches.

Le Conseil d'Etat va d'abord instruire les différents recours et étudier leur recevabilité avant de programmer une audience début décembre puis de rendre vraisemblablement sa décision à la fin de l'année, a-t-on indiqué au sein du Conseil.

(AFP)

L'idée même de fichier n'est généralement pas mise en cause...Le fond du problème est le contenu du fichier, le contrôle de la création et de la mise à jour des informations, les modalités d'utilisation ainsi que les garanties offertes pour l'accès à  toute l'information, pour les citoyens concernés.

Quelques clics pour votre information plus complète :

• Le PS demande le retrait d'Edvige ( Le Figaro)
• L'UMP approuve Edvige ( Les Echos)
• La viligance autour d'Edvige ( Libération)
• Surveillance-Tollé général contre Edvige ( France Soir)
• Pour signer la pétition pour l'abandon du fichier Edvige (le fonctionnement de ce lien reste aléatoire...panne inexpliquée ?.. trop grande affluence ?...)

« Contrôlez les armes »

La plate forme française « Contrôlez les armes » est le relais français d'une campagne internationale « control arms ».

La campagne au niveau international est coordonnée par Oxfam, Amnesty et IANSA (International Action Network on Small Arms). A l'origine de cette campagne internationale se trouve une revendication principale. Un traité international sur le commerce des armes (TCA).

• Spécificités de la campagne « contrôlez les armes »

En France, il existe d'autres campagnes menées sur la question des armes. On peut citer celle sur l'interdiction des mines anti personnel qui a connu un succès en 1997 avec la signature d'un traité. Sur la même lancée et toujours avec une coordination de Handicap International, une autre campagne sur l'interdiction des bombes à sous-munitions est en cours. Les deux campagnes plaident en faveur de l'interdiction de types précis de matériel militaire. C'est la même revendication qui anime les organisations qui s'intéressent aux armes de destruction massive.

« Contrôlez les armes » demande un traité pour réguler le commerce des armes qui ne peuvent objectivement pas être interdites.

Depuis 2003, début de la mobilisation internationale, plusieurs succès ont été obtenus et 2008, dans la perspective de la revendication principale est une année décisive.

• Des avancées significatives

En France deux campagnes ont déjà été menées depuis 2003.

En décembre 2006, lors de l'Assemblée générale des Nations unies (AGONU), 153 pays ont voté en faveur de la résolution 61/89 prévoyant la nomination d'un groupe d'experts gouvernementaux (GGE) chargé d'examiner la faisabilité, le champ d'application et les grandes lignes d'un Traité international sur le commerce des armes classiques.

En septembre 2007, les 28 pays membres du GGE sur le TCA ont été nommés. Le GGE se réunira trois fois au cours de l'année 2008.

Perspectives pour 2008 :

La plate-forme française a lancé une nouvelle depuis le 18 février. Elle combine la relance de la mobilisation ; la poursuite du lobbying auprès des décideurs (Elysée, AN, MAE, entreprises...) et un travail accru auprès des médias.

Les revendications de la campagne s'articulent autour de trois niveaux :

• Niveau mondial : Un TCA qui intègre le respect des droits de l'homme, des principes du développement durable et du droit humanitaire
• Niveau régional : La transformation du code de conduite de l'UE sur le contrôle des exportations des armements (adopté en 1988 et révisé en 2004) en instrument juridique contraignant
• Niveau national : Un cadre législatif plus renforcé et des mécanismes de contrôle réels.

Guy Chambefort a signé la déclaration des parlementaires à l'attention du secrétaire général des Nations Unis concernant le processus de consultation pour un traité international sur le commerce des armes classiques. 

Cliquez ici pour lire le texte.

Douze travaux d’Hercule... ou taxes de Sarkozy...

Un article à ne pas rater dans le dernier numéro, du 3 septembre 2008, du journal «le Canard Enchaîné »…

« Le président anti-impôts invente une nouvelle taxe par mois »

Citons, pour mémoire :

1. Taxe sur les revenus du capital : 1,4 milliard
2. Cotisations retraite : 4 milliards
3. Mutuelles et assurances : 1 milliard
4. Intéressement et participation : jusqu'à 1 milliard
5. Stocks- options : 250 millions
6. Franchises médicales : 850 millions
7. Téléphones et internet : 400 millions
8. Chaînes privées de télévision : 80 millions
9. Malus auto : 470 millions
10. Compagnies pétrolières : 150 millions
11. Prime à la cuve : 50 millions
12. Pêcheurs : 80 millions

Mais il en manque une pour tenir la moyenne... Il y a 13 mois que Nicolas Sarkozy a été élu! Ouf... Ordinateurs et clés USB : 30 millions

• Et il ya des projets! Pas assez poétiques pour constituer un inventaire à la Prévert… Les huiles à moteur à deux temps... Les « malus auto » vont faire des petits... Les malus environnementaux seront probablement étendus à une vingtaines de produits de grande consommation... La taxe sur la distribution des imprimés publicitaire... L'envoi des cartes grises à domicile pour 2009, la taxe d'habitation sur les résidences mobiles terrestres pour 2010... La future aide sur les transports...
• Et il y a aussi, à travers son trait sans concession, le sourire de Cabu… 

"Une taxe sur les C.D ?... Ca ne va pas la tête !!!" dit Carla à Nico..." Pourquoi pas une taxe sur les talonnettes?

Le point de la semaine

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Sur le terrain... Cliquez ici

Un document à lire… et à méditer!

Avec la loi Tepa, les patrons augmentent les heures supplémentaires au détriment, principalement et pour l'instant, de l'intérim.

• Le gouvernement s'est-il tiré une balle dans le pied en favorisant le recours aux heures supplémentaires ?
• En d'autres termes, le volet " heures sup " de la loi Tepa (travail, emploi et pouvoir d'achat) est-il responsable d'une partie de la remontée du chômage en juin?
• Question légitime, au regard des derniers chiffres sur l'emploi salarié en France. Car malgré la théorie de certains libéraux, selon laquelle le travail n'est pas un gâteau que l'on partage, mais une sorte de "génération spontanée", le volume de destruction d'emplois au deuxième trimestre et le recours aux heures sup sur la même période présentent des éléments de corrélation troublants.

Explications dans un remarquable article de Luc Peillon (journal « Libération »).

Cliquez ici pour le lire.

Feuilleton du financement du RSA: l’épisode Jean-François Copé

Extraits d'une interview donnée par Jean-François Copé au journal « le Monde » le 3 septembre 2008:

• « En ce qui concerne le financement du RSA, j'ai le sentiment, malheureusement, que c'était la seule solution possible. Alors, je ne peux pas dire que je m'en réjouis, j'appartiens à une majorité qui préfère qu'on baisse les impôts. Mais à partir du moment où Bercy n'est pas en situation de pouvoir trouver les économies, il n'y a pas d'autre solution. Ce que je souhaite, en revanche, c'est que, tous les ans, nous fassions au Parlement une évaluation sur l'efficacité du RSA et sur la possibilité de trouver d'autres sources de financement. »

• Pour un autre genre de financement ?...
  « Le gouvernement a engagé une démarche de revue générale des politiques publiques. Cela devra permettre de réaliser des économies nouvelles en face des dépenses nouvelles. Je suis certain qu'il y a des sources d'économies si on arrête ce qui ne donne pas de résultats. »

• La taxe pour le financement du RSA et le bouclier fiscal ?
  « Le bouclier fiscal, c'est 50 %. Je suis hostile à ce qu'on commence à introduire des dérogations, sinon on n'en sortira jamais. »
• ...

Lire l'article en cliquant ici !

Confédération National du Logement

Samedi 6 septembre 2008, Guy Chambefort, participera au forum de la CNL (Confédération Nationale du Logement) « Pour mieux vivre dans son logement, dans son quartier, dans sa ville », au Foyer des Jeunes Travailleurs, à Vichy.

Stabilité… du chômage!

• Avec un taux de 7,2 % (France métropolitaine) pour le deuxième trimestre 2008, selon les chiffres publiés par l'Insee, jeudi 4 septembre, le chômage au sens du BIT est stable par rapport au premier trimestre. En incluant les DOM, le taux passe de 7,5 % pour les trois premiers mois à 7,6 %.
• Ce taux trimestriel stable succède toutefois à plusieurs trimestres de baisse du chômage depuis le début 2006, et la dégradation sur le front de l'emploi est réelle. Le détail des données de l'INSEE indique que le nombre de chômeurs augmente légèrement, + 27 000, pour nombre total de deux millions de chômeurs.
• De même, les chiffres montrent pour la première fois des destructions d'emploi (- 12 200), contre des créations lors des trimestres précédents. Et l'indicateur mesurant le sous-emploi - les personnes ayant un emploi qui souhaitent travailler plus d'heures ou à temps partiel - a progressé à 4,9 %, contre 4,4 % pour les trois premiers mois de 2008.
• D'après les derniers chiffres, le marché du travail reste marqué par les difficultés sur l'emploi des seniors et l'augmentation du chômage des 15-24 ans (18,3 % contre 17,4% au premier trimestre).

Instantanés de Talenne

Le 30 août 2008, c'était à Coulanges, la foire de Talenne...

En voici quelques instantanés!

Jumelage Lusigny-Wolfberg

  A l'occasion de la venue de ses amis allemands de Wolfsberg (Thuringe), le comité de jumelage de Lusigny et son président Claude Brun, organisent le samedi 6 septembre 2008 à 15h30 dans la salle de réunions de Lusigny un débat sur le thème "culture et échanges européeens".

Marie José Chassin, député suppléante, y participera pour représenter Guy Chambefort, député du Nord Allier.

Agrandir le plan

Commémorations: libération de la ville de Moulins et de la Ville d’Yzeure

Vendredi 5 septembre et samedi 6 septembre 2008, Guy Chambefort, député de l'Allier, et Marie José Chassin, député suppléante participeront aux cérémonies commémoratives annuelles de la libération, respectivement, de la ville d'Yzeure et de la ville de Moulins.

Le feuilleton du financement du RSA: Méhaignerie suggère une "franchise"

Le député UMP Pierre Méhaignerie suggère plusieurs "pistes" pour financer le Revenu de solidarité active (RSA), parmi lesquelles une "franchise", ou seuil d'exonération de la taxe sur les revenus du capital, dans un entretien paru sur le site internet du Figaro.

"Nous réfléchissons à la création d'une franchise: tous ceux pour qui la taxe ne dépasserait pas un certain montant en seraient exonérés", indique le président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée.

"Deux autres pistes sont possibles", ajoute-t-il. "Faire passer le bouclier fiscal de 50% à 51,1% des revenus, ou obtenir enfin un engagement précis du gouvernement d'un plafonnement global des niches fiscales lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2009".

Alors que l'opposition dénonce l'intégration prévue de la taxe de 1,1% sur les revenus du capital dans le calcul du bouclier fiscal, M. Méhaignerie souligne que "ne pas faire payer la taxe à ceux qui relèvent du bouclier fiscal peut apparaître injuste".

Cela "donne l'impression que ce sont les classes moyennes qui vont supporter le financement, alors que les plus aisés en seront exclus", ajoute-t-il. "D'un autre côté, cela répond aussi à un souci de lisibilité et de cohérence".

La suite au prochain numéro!

AFP

Anniversaire des "75 ans" du stade Yves Varnat

Le stade Yves Varnat, les Bataillots à Yzeure, est un lieu symbolique du monde "cheminots"...

Tennis... boule lyonnaise... pétanque... organisations diverses...

L'Amicale Sportive des Cheminots de Moulins (ASCM) et son président Daniel Mazille célèbrent le 75 ème anniversaire de ce stade le vendredi 5 septembre 2008.

Guy Chambefort, député maire d'Yzeure, participera à cet événement.

Fête du Parti Socialiste à Saint-Yorre

Samedi 6 septembre 2008, à partir de 16h, à la Halle des Sports, c'est la 2ème grande fête des libertés et des solidarités organisée par la section du bassin de Saint-Yorre du parti socialiste.

De nombreux stands associatifs...buvette... exposition «Découvrons et protégeons notre planète»...grand forum sur le développement durable...apéritif dînatoire...

Tout est réuni pour accueillir une bonne participation et pour de bons moments de réflexions, de convivialité et de camaraderie !

Guy Chambefort, député du Nord-Allier, participera à cette manifestation.

GUEPERAIDE 2008 à Chevagnes

L'association « les Handi-Gene » organise une journée de sensibilisation au handicap grand public.

C'est la GUEPERAIDE 2008... à Chevagnes, le 6 septembre 2008, à partir de 14 h avec une soirée dès 21h.

Outre un objectif fédérateur qui renforce l'association, il s'agit de mettre en avant l'esprit compétitif et la « Rock Hand Roll Attitude » pour contribuer au changement de regard sur le handicap.

Un mot d'ordre c'est imposé: « ta différence, c'est ta force » !

De nombreuses animations sont prévues:

• Parcours accessibilité... paint ball fauteuil... basket fauteuil...poneys...quad...voitures anciennes...handi-danse...
• Cracheurs de feu…Echasses…
• Concerts gratuits assurés par les groupes Agenou, No màs et Humungus…

Marie José Chassin, député suppléante, représentera Guy Chambefort le député de la circonscription.

Hollande : les conditions à la poursuite de l'intervention en Afghanistan

François Hollande a posé à La Rochelle cinq "conditions", dont la redéfinition des objectifs de la force internationale et un calendrier sur la mission, pour que le PS vote la prolongation de l'intervention française en Afghanistan, le 22 septembre au parlement.

• "L'Afghanistan a besoin de la France et notre pays doit participer à la lutte contre le terrorisme, mais nous avons à poser des conditions", a déclaré le Premier secrétaire du PS dans son discours de clôture de l'université d'été de son parti.
• "Il faut redéfinir les objectifs de la force internationale" qui "doit permettre aux Afghans d'assurer leur propre sécurité et non pas devenir, au nom du maintien de l'ordre, une armée d'occupation", a-t-il indiqué.
• Il a demandé "un calendrier sur la durée de cette mission" et le "renforcement des moyens de renseignement" pour "sécuriser la présence de nos soldats".
• M. Hollande a enfin souhaité que soit "mis l'accent sur la reconstruction et le dialogue" et "traité politiquement l'ensemble de la région et notamment le Pakistan, base arrière des talibans".
• "Si ces conditions sont remplies, nous apporterons notre appui, si elles ne le sont pas, nous n'y consentirons pas", a-t-il souligné.
• Il a expliqué que le PS allait "plaider" lors du débat parlementaire pour "cette remise à plat de notre stratégie". "La tragédie qui a coûté la vie à 10 de nos soldats, pose légitimement la question de notre engagement dans ce pays", a-t-il insisté.

« Faire de la politique différemment : Les assises territoriales », « Les rendez-vous de l’Allier », « Les rencontres du Député »

L'histoire politique nous impose de ne pas oublier le «Tour du Bourbonnais» de Jean Cluzel, innovation pour son époque et preuve de la grande sensibilité politique de son créateur qui avait mesuré combien l'élu local bourbonnais viscéralement refusait d'être contraint, sans avoir pu s'exprimer sur les affaires qui le concernaient.

Certains ont pu décrire le système comme électoraliste ou même comme faisant appel à un simple mais exigeant goût de la civilité. En fait nous avions là, dans notre département, des germes pour des solutions à un problème de rénovation démocratique qui a investi maintenant toute la vie politique moderne.

Les successeurs, dans la famille politique de Jean Cluzel, ont géré en notables respectables le dispositif sans y apporter d'amélioration consistante pour la participation des élus locaux ou de nouvelles populations.

  La véritable rupture, anticipant les fameux débats sur la démocratie participative, intervient sous la présidence au Conseil Général de l'Allier de Jean-Claude Mairal, assisté de Guy Chambefort son premier vice-président. Il s'agissait des « Assises Territoriales de l'Allier » destinées à collecter pour les traduire en programmes d'actions les propositions des participants aux réunions de travail.

  Très rapidement, Pierre-Joël Bonté était préféré, par les électeurs, à la tête de la région Auvergne, à Valéry Giscard d'Estaing.
Il mettait en œuvre ses engagements électoraux et en particulier un dispositif puissant et optimisé de démocratie participative qui venait bonifier la classique démocratie représentative. René Souchon approfondissait le sillon des « Assises Territoriales de la Région».

  Guy Chambefort, élu député, installait « Les Rencontres du Député », composées de réunions avec les élus et de réunions publiques « pour rendre compte et faire remonter » en déclinant les affaires nationales à partir des problèmes locaux.

Aujourd'hui, Jean-Paul Dufrègne, nouveau président du Conseil Général de l'Allier, assisté de Michel Tabutin, vice-président chargé de la communication propose, pour les compétences départementales « Les rendez-vous de l'Allier » :

• …Ecouter, choisir…
• Les élus locaux, les associations, les entreprises, les habitants…

Le Nord Allier a de la chance…

Une pratique exigeante de la démocratie et une rare cohérence entre le Département, la Région, et le Député !

Les rendez-vous de l'Allier

A noter pour le Nord Allier, à 19h :

• Mardi 23 septembre : à Yzeure, salle des Ozières, chemin des Ozières.
• Jeudi 25 septembre : à Beaulon, salle Marius-Laloi, rue de la Poste.
• Mardi 21 octobre : à Jaligny, salle socioculturelle, 6 rue de la Couzenotte.

Carte militaire : Prise d'armes au DA 277 à Varennes-sur-Allier

Ce mardi 2 septembre 2008, à 15 h, sur le détachement air 277 à Varennes-sur-Allier, c'était une prise d'armes.

L'occasion : Le départ du colonel Pierre Favreau et la prise de fonction de délégué militaire départemental par le Colonel  Christophe Vilchenon.

Marie José Chassin, député suppléante, représentait le député de la premier circonsciption de l'Allier, Guy Chambefort.

Financement du RSA : la tentation de la marche arrière (bis)

Après le coup inattendu de Nicolas Sarkozy, on voit peu à peu les véritables intentions de sa majorité s'exprimer au grand jour !

La proposition de financement du Revenu de Solidarité Active par une taxe sur le capital était à peine faite -sans avoir démenti d'ailleurs que les plus nantis resteraient bien à l'abri du « bouclier fiscal» offert dès le début du quinquennat- que les tentatives de marche arrière ou de compensations tombaient !!!

Que du beau monde :

• "Ca ne peut être que transitoire parce que nous nous sommes engagés derrière le président de la République à ne pas augmenter les prélèvements et à ne pas en augmenter non plus le nombre", a déclaré M. Accoyer, président UMP de l'Assemblée Nationale, sur RMC.
• Dans une interview publiée dans la Tribune. "Nous avons constaté (...) que l'imposition du patrimoine (3% du PIB) était bien supérieure à la moyenne européenne, à la différence de l'imposition des revenus du capital, qui apparaît, à l'inverse, la plus faible", a expliqué Mme Lagarde, la ministre de l'Economie.
  "Je ferai prochainement d'autres propositions au président de la République pour rééquilibrer notre fiscalité et la rapprocher de la moyenne européenne", a-t-elle souligné. A la question de savoir si l'ISF serait concerné, elle répondait : « C'est une possibilité ».
• Et pendant ce temps là, François Fillon, démentait, rectifiait et ... ramait, ramait …

Santé: plus de pouvoir aux agences régionales et aux directeurs d'hôpitaux (projet de loi)

La "modernisation" du système de santé voulue par le gouvernement passerait notamment par un accroissement des pouvoirs des directeurs d'hôpitaux, une plus grande "coopération" public-privé et la création d'agences régionales définissant la politique de santé (ARS), selon la version non définitive d'un projet de loi obtenue vendredi par l'AFP.

• "Patron unique", le directeur d'hôpital pourra venir du secteur privé et être recruté "par voie contractuelle", mais le directeur général de la future ARS -- nommé lui par décret en Conseil des ministres -- aura la possibilité de mettre fin à ses fonctions, selon ce texte, intitulé "Patients, Santé et Territoires".

• Ce projet que devrait défendre devant le Parlement la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, prévoit aussi de lier la rémunération des médecins hospitaliers à leur "activité", une disposition également présente dans le rapport de l'ancien ministre Gérard Larcher qui a inspiré le chapitre consacré aux établissements de santé.

• Le texte permet la mise sous "administration provisoire" des hôpitaux en "déséquilibre financier" afin d'obtenir leur "redressement" et favorise les regroupements entre hôpitaux autour d'un établissement principal, une autre proposition de M. Larcher.

• Il donne aussi la possibilité aux cliniques privées à but lucratif d'assurer des "missions de service public" et de participer à des "groupements de coopération sanitaire", un "mode de coopération privilégiée" avec l'hôpital public qui "permet également les coopérations avec les professionnels de santé libéraux ou le secteur médico-social".

• Dans un chapitre intitulé l'"accès de tous à des soins de qualité", ce texte confirme, en matière de médecine libérale, le rôle d'"acteur pivot" du médecin généraliste.

• Il prévoit de lutter contre la "discrimination", en renforçant les sanctions à l'égard des praticiens qui refuseraient de soigner un patient sans raison valable. Ces sanctions "pourront faire l'objet d'une publication afin de montrer que le refus de soins est un acte grave".

• Toujours en matière de médecine libérale, il renforce aussi les sanctions applicables aux médecins refusant une réquisition pour assurer une garde ou une astreinte, dont l'organisation est confiée aux futures ARS. Pour ce faire, l'ARS "pourra mettre en œuvre des modes de financement alternatifs au paiement à l'acte". 

• La mise en place des ARS pourrait faire l'objet d'ordonnances, selon le projet, une procédure qui permettrait au pouvoir exécutif d'élaborer et de faire adopter directement une partie du texte, sans une discussion au parlement comparable à celle qu'aura lieu pour d'autres articles de la loi.

Financement du RSA : colère des acteurs de l’immobilier !

Les propriétaires bailleurs, les assureurs et les banques se sont élevés contre le projet de Nicolas Sarkozy d'augmenter de 1,1 % la taxation des revenus du capital, afin de financer le Revenu de solidarité active (RSA).

• Alors que plus de 2,2 millions de Français perçoivent des revenus locatifs, l'Union nationale pour la propriété immobilière estime qu'il s'agit d'un coup porté au secteur de l'immobilier, "au moment où se profile une grave crise du logement et du marché".
• Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris X-Nanterre :"Cela fera pour l'ensemble de l'année 2008 une perte de 4 % à 4,5 % sur les revenus des propriétaires bailleurs", "60 % des titulaires de revenus fonciers ne sont pas imposables au titre de l'impôt sur le revenu", ce qui revient "à une redistribution des ménages à bas revenus vers les ménages à très bas revenus".
• La Fédération nationale de l'immobilier met en avant que "80 % des propriétaires bailleurs (...) ont pour patrimoine un ou deux logements, généralement acquis pour préparer leur retraite". Elle craint que ce "geste fiscal inconséquent" ne décourage "définitivement" les investisseurs.
  La réduction du parc locatif privé "aurait pour conséquence immédiate une tension sur les loyers, au détriment des locataires, et en particulier les plus fragiles d'entre eux, les allocataires du RSA", estime la fédération.
• Assurances et épargnants sceptiques : "Il faut éviter toute mesure qui porterait atteinte à l'épargne de moyen et long termes, essentielle au financement de l'économie et à l'emploi", estime André Renaudin, président de la Commission des assurances de personne à la Fédération française des sociétés d'assurance, qui représente 90 % du marché de l'assurance. Soulignant que "près de la moitié des titulaires de contrats d'assurance-vie les ont souscrits dans une volonté de préparer leur retraite", il ajoute que cette mesure apparaîtrait "particulièrement inopportune dans un contexte difficile pour le financement de la retraite des Français".
• La Fédération bancaire française estime que la taxe irait à l'encontre du "besoin d'investissement dans les entreprises".
• Du côté des épargnants, l'Association française d'épargne et de retraite note que "le contexte économique et financier est suffisamment morose pour ne pas décourager davantage l'épargne à long terme" et met en garde contre une "sérieuse bourde".
• "Il ne faut pas que l'épargne soit la variable d'ajustement faute de quoi elle se tarira", prévient le Cercle des épargnants.
• L'Association des petits porteurs actifs juge que taxer les dividendes, qui sont déjà en forte baisse, aurait pour effet d'encourager les petits actionnaires à "sortir de la Bourse et placer leur argent sur le livret A qui est défiscalisé et rémunéré à 4 %".
• Le patronat dénonce un "contresens". La présidente du Medef, Laurence Parisot, a mis en cause "la méthode et les moyens" choisis par le gouvernement, estimant que l'accumulation de taxes risquait d'asphyxier l'économie française.
• Pour la CGPME, l'instauration d'une taxe sur les revenus du capital pour financer le RSA relève du "contresens". "Taxer le capital, c'est priver les entreprises d'une source de financement indispensable à leur développement", précise son communiqué.

Communiqué du PS : RSA, bouclier fiscal et incohérences du pouvoir

Au terme de plusieurs mois d'hésitations et de tergiversations, le pouvoir semble s'être résolu à   généraliser le RSA dans le courant de l'année 2009.

• Cette annonce intervient sans la moindre évaluation préalable des expérimentations locales menées et dans un contexte d'explosion du nombre de travailleurs pauvres et précaires. Plus de 6% des salariés sont aujourd'hui sous le seuil de pauvreté et le nombre d'allocataires du RMI dépasse largement les 1100 000.

• Les solutions de financement avancées par le Président de la République, laissent également perplexes. Le gel de la prime pour l'emploi (PPE) en 2009 n'est pas admissible au moment où les salariés modestes subissent les effets de la hausse des prix notamment de ceux des produits de première nécessité.

• La sollicitation des revenus de placement et de patrimoine peut se justifier à une double condition : exonérer les épargnants les plus modestes et surtout remettre en cause le bouclier fiscal qui permettra aux plus favorisés d'échapper à cette nouvelle contribution.

• L'incertitude pèse aussi sur l'avenir des finances locales ; aucune garantie pérenne n'est pour le moment donnée aux collectivités territoriales et en particulier aux départements, pourtant au cœur du projet.
• Par ailleurs, on doit regretter que cette généralisation ne prenne pas en compte les jeunes de moins de 25 ans alors que leur taux de chômage et de précarité reste l'un des plus élevé d'Europe. On peut aussi déplorer la faiblesse du taux de cumul entre le revenu d'activité et le revenu de solidarité (un peu plus de 60 %), au regard des exigences mêmes posées initialement par le Haut Commissaire.

• Enfin, il conviendra, dès le débat parlementaire, de faire preuve de la plus extrême vigilance afin que ce dispositif n'entraîne pas une logique de pression sociale et salariale à la baisse.