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19 avril 2007

Commentaires

Lahaye jacques

En parlant de Marianne d'or, le sénat aurait mieux fait d'offrir au maire de Moulins le dernier n°de "Marianne"spécial "Sarkozy"ce qui lui permettrait de mieux connaître son poulain.
Quant aux Etats Généraux, on ne peut pas dire que la démocratie soit son fort;tribune du dernier DRAL:
Démocraties locales…

Lors du débat d’orientation budgétaire, alors que nous faisions remarquer au Maire de Moulins que d’autres villes avaient procédé, préalablement à leurs conseils municipaux, à une présentation des projets municipaux 2007 lors d’une réunion publique, celui-ci nous a répondu que nous voulions « court-circuiter les élus ». Drôle de réponse, drôle de conception du rôle de l’élu, drôle de conception de la démocratie. Pas très étonnant tout de même, dans une ville où il n’y a pas de conseils de quartier, pas de conseil municipal jeunes, pas de conseil des sages…

Le débat sur l’aménagement des cours a été exemplaire de la conception du dialogue qu’a cette majorité : étude préalable par un cabinet conseil extérieur, présentation à un comité de pilotage restreint à la majorité municipale puis ouverture de la concertation « à la découpe ». Premier temps : le nombre de places de parking. Une étude est présentée et la parole circule sans la moindre possibilité de disposer des chiffres au préalable. Deuxième temps : l’étude architecturale de l’aménagement. Refus d’un concours d’architectes, refus d’étudier l’idée d’un parking souterrain, la première étude se résumant à un copié-collé, devant le tollé des réactions on mandate un architecte de renom qui présente un autre projet. Même schéma de concertation, longue présentation et réactions à chaud de la salle (sans micro dans le public…). Le mécontentement monte mais c’est trop tard, il est temps de passer au troisième temps les tarifs de stationnement. Toutes nos demandes (gratuité le week-end, maintien d’un nombre de places de stationnement gratuit,…) sont rejetées. Résultats : des places vides, une vaste esplanade sur le cours Anatole France et le « grand parc » du cours Jean Jaurès que l’on cherche désespérément.
Il en va de même pour le marché couvert ou même les élus apprennent l’état d’avancement du dossier…par la presse. Nous devions avoir une réunion de présentation du projet le 16 mars dernier, contre ordre : la réunion nous est interdite. Nous ne disposerons des informations que trois jours avant le conseil municipal. Lors du conseil communautaire de juin 2006, le Maire nous assurait qu’il n’était pas question que le marché accueille « Monoprix». La rénovation du magasin, élément essentiel de la revitalisation du centre ville, devait être assuré sur place par l’opérateur. Le 1° février le transfert était officialisé… Le 23 février, nous apprenions que « les nouvelles galeries devraient occuper la quasi totalité de la surface commerciale du marché couvert ». Que deviendra le marché « Baltard » de Moulins ? La ville de Moulins a payé pourtant plus d’un million d’euros d’études à un cabinet parisien pour assurer la concertation, le contact avec des enseignes, la prise en charge par un opérateur de la « locomotive commerciale du centre de Moulins » ! Allons-nous confiner le commerce de centre ville dans un hyper centre ? A combien sera la location pour ceux qui voudront créer leur commerce ? Les 64 non-permanents pourront-ils tous respecter les contraintes d’hygiène pendant les travaux? Autant de questions que l’on se garde bien d’aborder et nous n’aurons, comme toujours, que les montages en 3D plus vrai que nature qui nous feront croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Nous ne ferons pas de parallèles cruels entre les discours nationaux et locaux mais il est vrai que notre maire UMP est encore bien loin de la démocratie participative.

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