Compte-rendu du forum participatif du 26 janvier, à Moulins, sur la vie chère:
La vie chère, c’est une augmentation plus rapide des dépenses que des revenus. Les revenus restent sous l’inflation et les dépenses augmentent sur l’inflation. La baisse importante du pouvoir d’achat des familles est immédiate.
Autres articles : "Pouvoir d'achat garanti" "Forum participatif" La Cour des comptes
Des statistiques affichent pourtant que le pouvoir d’achat augmente et on est contraint de mettre en cause l’indice des prix de l’INSEE.
Cette situation conduit certains à s’endetter et les accidents de la vie deviennent catastrophiques.
Les prix consentis par la grande distribution aux producteurs sont en baisse. Par contre, l’affichage à l’étalage ne l’est pas pour le consommateur. Les profits dégagés semblent être consacrés au développement de la grande distribution à l’étranger.
On cite une grande entreprise locale pour indiquer qu’il faut multiplier par 25 le salaire d’un ouvrier pour avoir celui d’un dirigeant.
Le smic brut ne peut pas être inférieur à 1 500 euros par mois pour vivre.
- L’indice de l’INSEE gomme la hausse de produits de consommation courante. Les familles les plus modestes sont touchées de plein fouet. Ne peut-on pas fabriquer un nouvel indice pour les produits de première nécessité sans les noyer parmi près de 400 produits ?
Il ne faut pas oublier que se sont ces indices qui servent de base pour les négociations salariales.
- Les diminutions d’impôts directs bénéficient de façon inégale aux populations. L’impôt sur le revenu et l’impôt sur la fortune ne concernent pas les revenus modestes. Le bouclier fiscal doit être abrogé et il faut revenir sur les exonérations.
La tva, impôt sur la consommation concerne tout le monde, du « sans abri » qui fait la manche au « pdg » qui passerait sans le voir. Mais cette égalité n’est-elle pas une inégalité ? Une plus grande différence entre les taux de tva pourrait être efficace pour un meilleur pouvoir d’achat des plus faibles revenus. Mais une tva à 0% peut dévaloriser le producteur (pas de valeur ajoutée par son travail).
Les impôts locaux pèsent fort sur les revenus les plus faibles.
- Le logement est l’objet d’une grande attention et de nombreux constats sont faits. Le logement est un besoin vital pour tous. La France
Le logement est devenu une occasion pour certains de s’enrichir en se créant une rente sur le dos des moins bien lotis et en bénéficiant d’avantages fiscaux énormes.
Les ressources des organismes du logement social sont mises à rude épreuve. Ils doivent à la fois mobiliser leurs fonds propres (c'est-à-dire les loyers payés) et se désengager de la réhabilitation de l’ancien.
On est donc dans une situation où, les plus pauvres, locataires de logements qui vont peu à peu se dégrader, financent la construction de nouveaux logements par l’augmentation de leurs loyers. Et situation, où, aussi, s’effectue un transfert du financement d’une compétence nationale auprès des collectivités locales.
- Les propositions n’ont pas manqué. Construire 120 000 logements sociaux par an et éradiquer l’habitat indigne. Tout programme immobilier devrait comporter une part réservée au logement social. Maîtriser la gestion du foncier. Instaurer le « bouclier logement » pour diminuer la part du coût du logement dans le budget des familles (par exemple à 25%). Rendre effectif le droit au logement opposable.
Sans oublier la garantie mutualisée pour les cautions, le logement d’urgence et l’image du logement social
- De nombreux autres thèmes ont été abordés.
Pour avoir un compte rendu plus détaillé,cliquez sur Téléchargement la_vie_chre.pdf
(rédigé par Christian Zammit)
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