Cette phrase frappée du coin du bon sens et de celui de la compétence est de Ségolène Royal au 80ème congrès de l’UNEF.
Longuement applaudie par les délégués de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Ségolène Royal a prononcé un discours à la jeunesse de France et du Monde.
Elle a pris le contre pied de ceux qui ne cherchent qu’à flatter les jeunes et de ceux qui ne parlent de la jeunesse que pour la stigmatiser.
Extraits de S. Royal à l'Unef
envoyé par PS
Extraits du discours de Ségolène Royal :
Elle a appelé la jeunesse à s’imposer dans le débat pour défendre ses valeurs, à “garder intacte sa capacité d’indignation, de mobilisation et d’imagination”. Elle a invité la jeunesse à "ne pas se résigner face aux désordres et aux injustices” mais à “construire une France accueillante pour ses jeunes dans une Europe qui puisse regarder vers le monde sans en avoir peur"... “C’est à vous que je pense lorsque je pense à la façon dont la France peut et doit revenir à la table de l’Europe”.
“Créer un ordre international juste qui réduit les écarts entre pays du nord et du sud, ce sera le combat de votre génération, c’est à vous, à votre force et à votre idéal que je fais appel pour construire cet ordre international juste” s’est exprimée la candidate.
Elle a appelé à "la conquête de l’esprit d’entreprise et de création”. “Quand on nous dit, le niveau des diplômes baisse. Ce n’est pas vrai. Vous êtes bien mieux formés, bien plus mobiles que ma génération, ouverts au monde. Vous êtes mieux formés mais en plus vous êtes bien moins rémunérés et mal accueillis dans le système économique. On voit dans cette contradiction que la France marche à l’envers” a-t-elle poursuivi, s’engageant à instaurer un droit au premier emploi pour tous les jeunes qualifiés : “tout jeune doit pouvoir sortir du système universitaire avec un diplôme et trouver un emploi dans les 6 mois”.
Ségolène Royal a appelé à “remettre l’éducation au coeur de tout et en avant de tout pour que la République tienne sa promesse égalitaire... Je ne veux pas qu’il y ait deux jeunesses. Il n’y a qu’une jeunesse, la jeunesse de France”.
C’est pour lutter contre la précarité qu’elle créera une allocation d’autonomie sous condition de ressources. “En contrepartie, je vous demande de réussir vos études, de travailler et de bien choisir vos orientations” a-t-elle dit aux délégués étudiants qui seront également conviés à s’engager dans des missions de solidarité comme le soutien scolaire qui sera reconnu dans les unités de valeur des cursus.
Elle a précisé que si refuser toute sélection par l’argent implique un effort considérable, “ce qui coûte effroyablement cher c’est l’échec”.
“Toute cette énergie qui est aujourd’hui gaspillée, je veux que demain cette énergie ce soit le carburant de la France, notre moteur écologique, car c’est de l’énergie renouvelable que vous avez. Alors en avant !” a lancé Ségolène Royal à l’assemblée des délégués déclanchant un tonnerre d’applaudissements.
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