Communiqué de Stéphane Le Foll
CLÔTURE DE LA COP21 N°2
L’accord universel pour le climat a été approuvé par l’unanimité des délégations étrangères. C’est un accord attendu depuis longtemps, et la France a très largement oeuvré au succès de la Conférence de Paris pour le climat : jamais un enjeu n’avait rassemblé autant de chefs d’Etat et de gouvernement, jamais il n’y avait eu autant de contributions nationales. C’est un accord historique : avec l’Accord, nous sommes maintenant en mesure de limiter la hausse des températures en-deçà de 2 degrés, de 1,5 degré d’ici la fin du siècle puisqu’une clause a été prévue pour réviser ces engagements. Nous entrons dans l’ère du bas carbone, et la France a décidé d’aller encore plus loin : elle s’engage à réviser au plus tard en 2020 ses engagements et proposera aux pays qui le veulent d’en faire autant, à former une coalition pour aboutir à un prix du carbone pour que les investissements puissent être réorientés. Il n’y a pas d’avancée sans audace, pas de progrès sans risque, pas de réussite sans épreuve. Une fois encore, la France est au rendez-vous de l’Histoire, au centre des luttes pour les droits fondamentaux, pour la dignité humaine. Le 12 décembre 2015 restera une grande date dans les consciences collectives, celle de la Conférence de Paris, celle de la révolution pour le changement climatique.
Un accord attendu depuis longtemps
« Cet accord, nous l’attendions depuis longtemps » (PR, 12/12/15).
- - « Depuis plus de quarante ans, la prise de conscience progressait, des scientifiques étaient de plus en plus sûrs de leurs travaux, des déclarations des chefs d’Etat et de Gouvernement se multipliaient, des femmes et des hommes d’avant-garde, des précurseurs comme Al Gore […], lançaient des alertes, nous disaient qu’il était temps d’agir ! Mais les engagements décisifs étaient toujours attendus ».
- - « Puis, il y avait cet échec de Copenhague qui avait […] découragé un certain nombre de chefs d’Etat et de Gouvernement les plus engagés »
« Jamais, un enjeu n’avait rassemblé autant de chefs d’Etat et de Gouvernement ». « Jamais, il n’y avait eu autant de contributions nationales, ces fameuses INDC élaborées par les gouvernements pour dire les engagements de chaque Etat » (PR, 12/12/15).
Un accord historique qui ouvre une nouvelle ère
« L’Histoire […] est écrite par ceux qui s’engagent, pas par ceux qui calculent ». « Il n’y a pas d’avancée sans audace, pas de progrès sans risque, pas de réussite sans épreuve » (PR, 12/12/15).
« Le monde a écrit […] une nouvelle page de son Histoire » (PR, 12/12/15) :
- - « Avec l’Accord, nous sommes maintenant en mesure de limiter la hausse des températures en-deçà de 2 degrés, de 1,5 degré même d’ici la fin du siècle puisqu’une clause a été prévue pour réviser ces engagements».
- - « Des financements –100 milliards– sont mobilisés pour l’adaptation des économies, notamment dans les pays en développement, que vous avez introduit des mécanismes pour que la solidarité soit effective notamment en direction des pays les plus vulnérables et notamment pour qu’ils puissent compenser les pertes et les dommages».
« Nous entrons dans l’ère du bas carbone » (PR, 12/12/15).
- « C’est un mouvement puissant et irréversible et ce mouvement va bien au-delà des Etats et des Gouvernements, des milliers de régions, de provinces, de villes, se sont engagées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 ; des entreprises, le secteur financier, ont décidé de réorienter leurs investissements vers les secteurs bas carbone ».
- - « Ici à Paris, nous avons lancé de multiples initiatives, initiatives africaines, pour apporter l’électricité à tous, une alliance a été conclue pour le développement de l’énergie solaire, pour les innovations, pour partager les technologies ».
La France prend les devants et s’engage
La France n’attend pas et s’engage d’ores et déjà :
- - « A réviser au plus tard en 2020 [ses] engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ».
- - « A réviser la contribution financière notamment pour les pays les plus vulnérables, pour l’adaptation ».
- - A « former une coalition pour aboutir à un prix du carbone pour que les investissements puissent être réorientés […] avec d’autres pays s’ils veulent nous rejoindre ».
- - « Dès demain, [la France fera] la proposition que les pays qui veulent aller plus vite puissent réactualiser avant 2020 tous leurs engagements » (PR, 12/12/15).
La France est une fois de plus au rendez-vous de l’Histoire
« Le combat pour le climat participe d’une lutte […] engagée depuis des siècles, des décennies pour la dignité humaine, une lutte pour l’égalité, une lutte pour les droits fondamentaux » (PR, 12/12/15).
- - « Ici, à Paris, ont été proclamés les droits de l’Homme et du citoyen, [aujourd’hui, des délégations du monde entier viennent] de proclamer les droits de l’Humanité ».
- - « A Paris, il y a eu bien des révolutions depuis des siècles mais aujourd’hui c’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie : la révolution pour le changement climatique ».
Nous pouvons être fiers « que la France ait accueilli cette conférence ; fier[s] que les Nations Unies aient été capables en tant que communauté internationale de prendre cette responsabilité, fier[s] que les idéaux de justice aient pu prévaloir.
« Le 12 décembre 2015 restera une grande date pour la planète » (PR, 12/12/15).