Le Parti Socialiste dénonce les nouvelles orientations de la Poste et l’abandon progressif de ses missions de service public.
- Pour cette seule année, pas moins de 438 bureaux auront été supprimés, soit une réduction de 3% de la présence de l’entreprise publique sur le territoire.
De nombreux Français n’ont plus accès à aucun relais postal.
571 « bureaux-centres » auront également été rétrogradés en « bureaux de proximité ».
Plusieurs services ne seront plus accessibles dans ces bureaux dégradés aux horaires d’ouverture écourtés.
Cette stratégie s’accompagne d’une pression intolérable sur les salariés de la Poste, faisant craindre l’apparition d’un nouveau « syndrome France Télécom » au sein de l’entreprise publique. Un départ à la retraite sur trois n’est aujourd’hui plus remplacé. Les équipes de remplaçants devant palier les absences sont supprimées, ajoutant de nouvelles charges aux missions des agents.
Le Parti Socialiste refuse ces dérives et demande au gouvernement et à la direction de la Poste de revenir sur une stratégie allant à l’encontre de l’intérêt général. Il lui demande d’entendre et de prendre en compte le succès et le message du référendum populaire en faveur d’un service postal accessible et universel.
Il rappelle au gouvernement et aux dirigeants de la poste les missions de service public de la Poste. Chaque habitant a un droit d’accès au service public postal, qui joue un rôle essentiel dans l’aménagement du territoire.
Communiqué du parti socialiste