Le « terrorisme » s'est « attaqué à un pays qui a été exemplaire dans la transition démocratique […], ami de la France et qui compte sur le tourisme pour assurer son développement » (PR, 20/03/15).
« Il faut que tous ceux qui cherchent à atteindre [...] nos valeurs de liberté, de tolérance et de vivre-ensemble sachent que nous serons ensemble dans le combat contre toutes les formes de barbarie, de terrorisme » (B. Cazeneuve, 20/03/15). « Chaque fois qu'un crime terroriste est commis, nous sommes tous concernés » (PR, 18/03/15). Aujourd’hui « nous sommes tous Tunisiens » (PM, 19/03/15).
«Le bilan est maintenant définitif : 21 morts et de nombreux blessés » (PR, 20/03/15) :
˗ « 3 citoyens français » figurent « parmi les personnes décédées », « nous en avons eu hélas la confirmation » ;
˗ Et il y a « encore 2 blessés graves [français] qui sont toujours en soins intensif », dont le « pronostic vital » est engagé pour l’un d’eux, « et 5 blessés légers qui vont rentrer en France dès ce soir ».
Bernard Cazeneuve s'est rendu sur place, aux côtés des autorités tunisiennes. Le Président de la République a en effet souhaité que la France soit représentée à Tunis vendredi 20 mars, jour de la Fête de l’indépendance de la Tunisie. Il fallait exprimer notre solidarité, notre soutien au pays et aux familles. Il s'y est aussi rendu pour « examiner en commun l'ensemble du dispositif [de la coopération antiterroriste franco-tunisienne], qu'il faut encore davantage renforcer » (PM, 19/03/15).
« Il y a des raisons de penser que les terroristes qui ont frappé en Tunisie ont pu aussi être entraînés ou formés en Libye » (PR, 0/03/15). La question de la Libye a été évoquée au Conseil européen. Le Conseil européen a donné son plein soutien » au plan de la Haute représentante F. Mogherini et du représentant spécial de l’ONU « pour trouver un accord politique en Libye ». Un accord politique, « c’est la condition indispensable pour retrouver la paix civile et pour éviter que le chaos ne s’installe ». « Il n’est pas question d’une intervention militaire extérieure ». « La politique doit prendre toute sa place et c’est ce qui a manqué ces dernières années » (PR, 20/03/15).
L’Europe doit être en première ligne » pour trouver cet accord politique. « Parce que la Libye, c’est presque notre frontière extérieure. […] Malte, c’est à quelques kilomètres de la Libye. Donc si […] Daech s’installe en Libye, l’Europe ne pourra pas se considérer comme à l’abri » (PR, 20/03/15).